Après le programme Family Planning 2020 (FP2020), le programme international FP2030 a pris le relais. Lancé lors du sommet de Londres en 2012, il entend "assurer que le monde reste sur les rails qui lui permettront d’atteindre les objectifs de développement durable". "Égalité de genre", santé, prospérité : des buts auxquels le contrôle des naissances par la contraception est censé contribuer. L’ "effort" est mondial et se porte en particulier vers les pays les plus pauvres.
Des entreprises et des gouvernements
Parmi les acteurs "engagés", on trouve des entreprises comme Organon ou Bayer, la Fédération internationale du Planning familial, l’OMS ou encore la Fondation Bill & Melinda Gates. Le Fond des Nations-unies pour la Population (FNUAP) auquel contribuent différents gouvernements a ainsi promis de verser 1,7 milliard de dollars sur quatre ans. La Fondation Gates s’est engagée pour 1,4 milliard sur cinq ans. Des financements sur lesquels la crise du Covid-19 n’a semble-t-il pas eu d’effet.Dans son rapport d’avancement 2022, le programme FP2030 estime à 371 millions le nombre de femmes issues de pays à revenu faible ou intermédiaire, ayant recours à la contraception. Un saut de 87 millions en dix ans. La part des femmes ayant recours à la contraception dans ces différents pays est passée de 31,9% à 35%. La hausse la plus forte est observée en Afrique sub-saharienne. Avec une augmentation de 6,2 points, elle atteint le taux de 23% en 2022.