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Sorti indemne d’une forme grave de Covid, Claudio attribue sa guérison à sainte Thérèse

Claudio et Cristina Boeira

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Mathilde de Robien - publié le 25/09/22
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Claudio, 59 ans, marié et père de famille, est médecin à Santa Maria, au Brésil. Alors qu’il souffre d’une forme grave de Covid, sa femme entreprend une neuvaine à Thérèse de Lisieux. Lorsque Claudio guérit au bout de deux mois en soins intensifs, cela ne fait pas de doute pour le couple : ils attribuent sa guérison à la petite sainte française.

Depuis plus d’un siècle, les Brésiliens sont particulièrement attachés à sainte Thérèse. Le Brésil est même surnommé la "succursale" de Lisieux au vu des efforts fructueux du père Henri Rubillon à y promouvoir la spiritualité de Thérèse. Du 8 septembre au 15 décembre 2022, les reliques de sainte Thérèse voyagent pour la troisième fois à travers le Brésil, nourrissant ainsi la dévotion très forte des Brésiliens envers la sainte de Lisieux. Une sainte chère depuis des années aux cœurs de Claudio et Cristina, et encore plus depuis la guérison de Claudio.

Claudio, 59 ans, et Cristina, 53 ans, sont médecins dans une unité de soins intensifs dans la ville de Santa Maria, Rio Grande do Sul, au Brésil. Ils partagent tous deux une grande dévotion pour sainte Thérèse depuis plus de 25 ans et se sont déjà rendus deux fois en pèlerinage à Lisieux. Lorsque Claudio tombe malade, le 31 janvier 2021, ils se tournent naturellement vers Thérèse, et demandent des grâces de guérison par son intercession. Une statuette de Thérèse accompagne Claudio tout au long de son hospitalisation. Quant à Cristina, elle commence, dans le secret de son cœur, une neuvaine à sainte Thérèse.

Claudio est positif au Covid avec une atteinte pulmonaire à 100%. Le 27 février, les médecins informent Cristina de la gravité de l’état de son mari. A ce moment-là, elle demande à ses proches, via Internet et les réseaux sociaux, de prier pour sa guérison. Démarre alors une immense chaîne de prière à travers le monde entier.

Une pluie de roses blanches

"Le 2 mars en début d'après-midi, je terminais la neuvaine, toujours assise en prière, lorsque l'interphone sonna ; c'était le livreur de fleurs, avec deux roses blanches envoyées par des collègues de mon mari", raconte-t-elle. "C'était le signe qu'il me fallait pour être sûre de sa guérison, malgré l'extrême gravité de son état", confie-t-elle encore, faisant allusion à la symbolique de la rose dans la spiritualité thérésienne. Le lendemain matin, elle reçoit six autres roses blanches d'un groupe d'amis. Elle est d’autant plus surprise qu’elle n’a dit à personne qu’elle priait sainte Thérèse.

Le 29 mars, après 56 jours en soins intensifs, Claudio est tiré d’affaire. Il est à nouveau lucide mais ne peut bouger que la tête et les mains. Après neuf mois de convalescence, il reprend le travail, sans aucune séquelle. "Pour nous, l'intercession de sainte Thérèse ne fait aucun doute. Je suis réanimatrice depuis 27 ans, je n’ai vu aucun autre patient survivre avec une atteinte pulmonaire à 100%, surtout sans aucune séquelle", témoigne Cristina.

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