Délicate question que celle des chrétiens d’Iran. République islamique depuis 1979, l’Iran admet les minorités chrétiennes historiques tout en exerçant sur elles une pression continue. Les chrétiens qui vivent en Iran, qui représentent moins de 1% de la population, sont soumis à deux statuts bien différents. Il y a d’un côté les chaldéens et les arméniens, qui appartiennent à des Églises officiellement reconnues, qui ont la liberté de culte dans la mesure où il y a des églises et que la messe y est célébrée. Ces deux communautés ne se mélangent pas aux musulmans et ne font pas de prosélytisme. Si ces chrétiens peuvent se rendre à l’église il ne s’agit néanmoins pas de liberté religieuse au sens où on l’entend en France.
Se convertir est un délit
Et la situation est encore toute différente pour les chrétiens d’autres confessions qui n’appartiennent pas à ces deux Églises historiques, les catholiques latins et les protestants évangéliques notamment. La conversion étant interdite en Iran, les difficultés et les risques sont très importants pour les Iraniens qui deviennent chrétiens ou qui sont nés de parents convertis. Se convertir est un délit, de même qu’il est interdit pour une femme musulmane d’épouser un chrétien.
Alors comment les chrétiens vivent-ils en Iran ? Quel rôle peut jouer l’Église dans le pays ? Comment les chrétiens peuvent-ils trouver leur place dans la société iranienne ? Pour mieux comprendre la situation des chrétiens d’Iran et la clandestinité à laquelle ils sont souvent contraints, Marie, une chrétienne iranienne (son prénom a été changé, ndlr), témoignera lors d’une visoconférence inédite qui aura lieu en ligne le lundi 30 mai, à 20h30. Inscrivez-vous gratuitement à la visioconférence et vous recevrez un lien permettant de la suivre en direct sur Zoom.
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