Autre vertu cardinale, la force se définit comme « vertu morale qui assure la fermeté dans les difficultés et la constance dans la poursuite du bien » (Catéchisme de l'Eglise catholique, 1808).
Il s’agit d’une vertu pour le combat dans tous les sens du terme. Spécialement pour vaincre les tentations et franchir les obstacles pour poursuivre une juste cause. Selon deux axes : faire le bien ou résister au mal. On l’énonce comme un don du Saint-Esprit, en tant qu’outil dans un trousseau donné au départ de la vie chrétienne par le baptême. Parce que la force s’oppose à la peur, elle conduit l’âme à plus haut et permet à l’homme d’accomplir ce qui lui serait impossible sans elle.
La force est trop souvent physique, elle risque alors d’écraser les faibles. Sa caricature est souvent la colère, la violence, qui n’est qu’une faiblesse ! Pensons plutôt à la Force d’âme, plus intérieure, qui est la force des doux, des patients et des tendres. On la retrouve aussi chez les persévérants. La force passe trop souvent pour être virile, alors qu’elle est très présente chez des femmes, comme force morale. Le mot force est féminin, faisant comprendre ce qu’est une femme forte.
Ce qui s’oppose à la force, ce sont la crainte, la peur, mais aussi l’intrépidité. L’audace en est le ressort initial mais insuffisant, car trop psychologique ou liée à ce qui est inné.
La force permet de supporter des épreuves, des contradictions, spécialement dans des cas soudains (l’audace y est alors nécessaire) ou dans la durée (la persévérance y est alors très utile).
Elle permet de manifester une autorité, sans autoritarisme. On l’appelle la force tranquille.
Dieu est fort et tout-puissant, dans un prolongement de son amour. Son bras a été étendu pour sauver les Hébreux dans le désert, et ses bras se sont étendus sur la croix pour embrasser tous les hommes et pour les protéger du mal.
Résolution : Je réalise quelle est ma peur principale et je prends une résolution de combat pour la vaincre.