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“J’ai très envie de les emmerder” : gouverner comme un père de famille

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Emmanuel Macron, le 9 décembre 2021.

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Jeanne Larghero - publié le 05/01/22
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Chaque semaine, la philosophe Jeanne Larghero éclaire les petites et grandes questions de l’existence à la lumière de l’éthique chrétienne. La déclaration du président Macron assurant vouloir "emmerder" les non-vaccinés lui inspire une réflexion sur les devoirs de l’homme politique : le souci de l’autre qui est le propre de l’expérience parentale est le modèle de ce que doit être la responsabilité politique.

"Bienveillance", on n’a plus que ce mot à la bouche. Éducation bienveillante, management par la bienveillance, politique du care... Alors, évidemment, quand un président de la République, lors d’un entretien au Parisien, parle des Français non vaccinés en lâchant : "J'ai très envie de les emmerder", cela détonne.​ Laissons de côté la cible visée et les débats sur le vaccin, car après tout, la formule pourrait marcher avec une kyrielle de concitoyens : les exilés fiscaux, les gilets jaunes, ceux qui roulent au diesel, ou mettent encore leur déclaration d’impôt sous enveloppe. Pas besoin d’être hors-la-loi pour ​s’attirer les "emmerdes", il suffit juste de ne pas être d’accord. Cette liberté de ne pas être d’accord constitue cependant, rappelons-le, le fondement de la démocratie.

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