Le chef de l’Église a poursuivi ce mercredi 24 novembre sa catéchèse – entamée la semaine précédente – sur la figure de saint Joseph. Il a expliqué qu’elle venait finir l’année qu’il avait dédiée, le 8 décembre dernier, au père adoptif du Christ.
Cette fois-ci, le pontife a exploré le rôle joué par Joseph dans l’histoire du Salut. Même si, au premier abord, il semble être « l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée », il est un « élément central » dans l’histoire de l’alliance.
L’arbre généalogique dans lequel Joseph est placé au début de l’Évangile selon saint Matthieu – qui le rattache à Abraham – met en avant « l’historicité » de Jésus, a expliqué le pape François. Joseph est dès lors pleinement son « père terrestre », à défaut d’être son « père biologique ».
En tant que père, Joseph est aussi « le gardien de Jésus et de Marie », a indiqué l’évêque de Rome, ce qui fait de lui, aujourd’hui le « gardien de l’Église ». L’époux de la sainte Vierge rappelle de plus à chacun que « nous sommes toujours appelés à nous sentir les gardiens de nos frères et sœurs », a-t-il ajouté.
Le Christ a choisi la « voie des liens »
Dans une société qualifiée par le pontife de « liquide ou gazeuse », saint Joseph indique plus généralement « l’importance des liens humains ». Dieu, en décidant de s’incarner comme le fils de Joseph, a décidé de venir au monde « non par magie » mais en suivant « la voie des liens », a conclu le pontife.
Le rôle de saint Joseph est donc nettement plus important qu’il n’y paraît. « Tous ceux qui sont apparemment cachés ou en “seconde ligne” ont un rôle sans égal dans l’histoire du Salut », a ajouté le pape François.
Il a une nouvelle fois conclu son enseignement par une nouvelle prière à saint Joseph :