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Une statue de saint Michel bientôt déboulonnée aux Sables-d’Olonne ?

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La statue de saint Michel aux Sables-d'Olonne (Vendée).

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La rédaction d'Aleteia - publié le 22/11/21
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Le rapporteur public a préconisé au tribunal administratif de Nantes, jeudi 18 novembre 2021, d’ordonner à la ville des Sables-d’Olonne (Vendée) de démonter la statue de Saint-Michel installée sur le parvis de l’église du même nom.

La statue de saint Michel terrassant le dragon installée aux Sables-d’Olonne en 2018 pourrait être prochainement déboulonnée. Saisi par la Fédération de la Libre-Pensée de Vendée, le rapporteur public de la 8e chambre du tribunal administratif de Nantes a préconisé, jeudi 18 novembre, d’ordonner à la ville des Sables-d’Olonne de la démonter. L’association a notamment dénoncé "un emblème religieux sur l’espace public".

"Si nous faisions appel à notre seule liberté de pensée, nous pencherions assez aisément pour dire que cette implantation ne manquait pas d’une certaine légitimité", avait pourtant commencé par dire le rapporteur public comme le rapporte Le Journal des Sables. En effet, la statue a été installée sur le parvis de l’église Saint-Michel dans le quartier Saint-Michel et à côté de l’auditorium Saint-Michel.

Une "pluralité de significations"

Mais la loi française interdit aux communes d’installer des "emblèmes religieux" sur l’espace public au nom de la liberté de conscience, hormis dans les cimetières et sur les "dépendances" des édifices religieux. Défendant l’installation de cette statue, la commune a mis en avant la "pluralité de significations" qu’elle recouvre. En effet, saint Michel est aussi le saint patron des parachutistes. Un "détachement de parachutistes" avait d’ailleurs été convié lors de l’inauguration de la statue en octobre 2018, a reconnu sur ce point le rapporteur public.

Mais une "bénédiction" religieuse de la statue a également été organisée le jour de l’inauguration souligne-t-il ce qui montre une "persistance de la signification religieuse". Il n’a "pas d’hésitation" non plus à dire que la place Saint-Michel constitue bel et bien un "espace public" et non une "dépendance" de l’église éponyme située juste à côté, souligne encore le journal. Le jugement définitif devrait être rendu dans un mois.

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