Le marathon de prière du pape François s’arrête, ce mercredi 19 mai, au sanctuaire de la Maison de la Vierge (Meryem Ana) à Selçuk, près d'Izmir (Turquie).
Meryem Ana La Maison de la Vierge
Après la Résurrection de Jésus et son Ascension au ciel, où Marie est-elle allée vivre ? Même si les Écritures ne donne pas d’adresse exacte, elles fournissent quelques indices. Après que, sur la Croix, Jésus dit à sa mère : "Femme, voici ton fils", et à saint Jean : "Voici ta mère", l’Évangile ajoute qu’« à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui" (Jn, 19, 27). Une tradition veut que Marie l’ait suivi jusqu’à la cité d’Éphèse. C’est là qu’aurait eu lieu l’épisode de l’Assomption et non pas à Jérusalem, comme le rapporte une autre tradition. Cette version est soutenue par la bienheureuse Anne Catherine Emmerich. En effet, la mystique allemande du XIXe siècle avait eu des révélations privées selon lesquelles la maison de Marie était à Éphèse. Le site de Meryem Ana Evi, littéralement la "Maison de notre mère Marie" en turc, se trouve à neuf kilomètres de l’actuelle ville de Selçuk et à environ quatre-vingts kilomètres d’Izmir (Turquie). Ce sanctuaire a connu un essor rapide depuis sa découverte à la fin du XIXe siècle grâce aux visions extatiques d’Anne Catherine Emmerich. Il a été reconnu comme lieu saint par Rome en 1896, sans toutefois être considéré officiellement comme le lieu de l’Assomption.
Prière À l’intention des populations en guerre et pour la paix
Le pape François invite à prier spécialement, en ce mercredi 19 mai, pour les populations en guerre et la paix dans le monde. Birmanie, Syrie, Israël-Palestine, RDC, Soudan, Haut-Karabakh… Le pape François n’a de cesse d’appeler à la paix, de prier pour la paix. Dans son message pour la journée mondiale de la paix en 2003, saint Jean Paul II avait rappelé que chacun à un rôle à jouer pour cette paix. « La paix n’est pas tant une question de structures que de personnes. Il est certain que les structures et les procédures de paix – juridiques, politiques et économiques – sont nécessaires et, par bonheur, elles sont souvent présentes », avait souligné le souverain pontife. « Toutefois, elles ne sont que le fruit de la sagesse et de l’expérience accumulées au long de l’histoire à travers d’innombrables gestes de paix, posés par des hommes et des femmes qui ont su garder espoir sans jamais céder au découragement. Les gestes de paix naissent de la vie de personnes qui nourrissent en elles des attitudes constantes de paix. Ce sont des fruits de l’esprit et du cœur des artisans de paix. »