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Les plus beaux textes sur Joseph : « Je pris pour avocat et maître le glorieux saint Joseph »

Saint Joseph et l'Enfant Jésus, Bartolome Esteban Murillo.

Mathilde de Robien - publié le 06/04/21
Tout comme le samedi est dédié à la Vierge Marie, le mercredi est le jour consacré à saint Joseph. En cette année qui met à l’honneur le père adoptif de Jésus, Aleteia propose des méditations hebdomadaires écrites par les plus grands maîtres spirituels. Aujourd'hui sainte Thérèse d’Avila.

Grande amoureuse de saint Joseph, sainte Thérèse d’Avila contribua grandement à propager son culte dans l’Église catholique. « Sainte Thérèse, écrit le père Joseph-Antoine Patrignani dans son ouvrage La Dévotion à saint Joseph (1873), a été une étoile des plus resplendissantes, un des plus beaux diamants de la couronne de saint Joseph. Elle a été choisie de Dieu pour étendre son culte dans le monde entier, et pour mettre en quelque sorte la dernière main à ce grand ouvrage. » En effet, le premier carmel réformé qu’elle fonda en 1562 porte le nom de « saint-Joseph d’Avila ». Sur les 17 monastères qu’elle fonda après celui-ci, les deux tiers sont consacrés au père de Jésus. Elle prenait soin d’implanter son culte dans tous, les mettait sous sa garde, et faisait toujours placer au-dessus d’une porte une statue de ce glorieux protecteur. Dans ses Avis, elle écrit : « Quoique vous honoriez plusieurs saints comme vos protecteurs, ayez cependant une dévotion toute particulière envers saint Joseph, dont le crédit est grand auprès de Dieu. »

Son autobiographie révèle deux scènes dont elle attribue l’heureux dénouement à saint Joseph. Une première fois alors qu’elle est frappée de paralysie à l’âge de 23 ans : « Voyant le triste état où m’avaient réduite les médecins de la terre, je résolus de recourir à ceux du ciel pour obtenir ma guérison ». Une seconde fois, alors qu’elle n’a pas un sous en poche pour payer les ouvriers du couvent : « Quelquefois, tout affligée, je disais à Notre-Seigneur : Mon divin Maître, pourquoi me commandez-vous des choses qui semblent impossibles ? Encore, toute femme que je suis, si j’avais la liberté ! Mais liée en tant de manières, sans argent, et sans savoir où en trouver pour le bref et pour tout le reste, que puis-je faire, Seigneur ? Un jour, dans l’impuissance de rien donner à certains ouvriers, je ne savais plus que devenir : saint Joseph, mon véritable père et protecteur, m’apparut, et me dit de ne point craindre de faire marcher avec eux ; j’aurais de quoi les payer. J’obéis, sans avoir un denier dans ma bourse, et Notre-Seigneur y pourvut d’une manière qui étonna ceux qui le surent. » Une confiance et une dévotion envers saint Joseph dont elle témoigne avec ardeur dans ce passage de son ouvrage autobiographique :

 

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