Au lendemain du drame qui s’est déroulé à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, les profils des trois personnes décédées se dessinent. La basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice a été le théâtre, ce jeudi 29 octobre au matin, d’une tragique attaque terroriste. Un homme armé d’un couteau a tué trois personnes, deux femmes et un homme, et fait plusieurs blessés. Les victimes, le sacristain, une septuagénaire et une femme d’une quarantaine d’années, étaient de ces fidèles ordinaires et discrets mais ô combien essentiels aux communautés chrétiennes d’aujourd’hui.
Une femme de 70 ans
Une femme d’environ 70 ans figure parmi les deux personnes décédées à l’intérieur de la basilique. Elle était venue prier de bonne heure, avant d’être “attaquée sauvagement à la gorge, quasiment décapitée”, comme le rapporte France Bleu. Une source policière indique qu’elle a été découverte près du bénitier.
Vincent Loques, le sacristain
Sacristain de la basilique depuis environ cinq ans, Vincent Loques a également été tué égorgé. C’était un laïc employé par le diocèse, père de deux filles. Il devait fêter ses 55 ans ce vendredi 30 octobre. Il avait auparavant été sacristain à l’église sainte Jeanne d’Arc, à Nice. “C’était vraiment une figure, un membre permanent de la paroisse”, témoigne à Aleteia le père Philippe Asso, chanoine et prêtre résident de la basilique Notre-Dame de l’Assomption. Le maire de la ville, Christian Estrosi, a également expliqué qu’il était particulièrement “apprécié par les paroissiens”.
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En tant que sacristain, Vincent Loques s’occupait d’ouvrir l’église. Il participait à la préparation des messes et des mariages. Les jours d’enterrement, il venait plus tôt pour arranger les fleurs, témoignent des paroissiens. C’était un homme “gentil et agréable”, selon Gil Florini, le curé de la paroisse Saint-Pierre d’Arène à Nice. “C’est notre sacristain, je l’ai encore vu hier, comme tous les jours il aidait. Il donnait à manger aux réfugiés, il avait bon coeur”, témoigne une paroissienne bouleversée, interrogée par une journaliste de France 3.
💔La peine de Michelle et Laura, deux paroissiennes de Notre-Dame de #Nice @F3cotedazur #attentat pic.twitter.com/OWVdjVrC8m
— Manon Hamiot (@ManonHamiot) October 29, 2020
Une brésilienne de 44 ans
La troisième victime est une femme d’une quarantaine d’années, indique encore France bleu. Elle a réussi à s’échapper de la basilique après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Grièvement blessée, elle s’est réfugiée dans un café, où elle a malheureusement fini par succomber à ses blessures. Dans la soirée, le gouvernement brésilien a indiqué qu’il s’agissait d’une brésilienne de 44 ans, mère de trois enfants, résidant en France. Selon un témoin, cité par BFMTV, elle aurait dit, avant de succomber à ses blessures : “Dites à ma famille que je l’aime”.
Rapidement interpellé par les forces de l’ordre, l’assaillant a été transporté à l’hôpital et une enquête a été ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
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