Invité de l’émission La Grande Librairie sur France 5 ce 29 janvier, l’écrivain et philosophe François Cheng a livré un époustouflant témoignage de foi et une explication simple et remarquable sur le sens de la beauté.
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Poète, philosophe, calligraphe, académicien… François Cheng a de nombreuses cordes à son arc. On pourrait ajouter celle de « passeur ». Passeur d’âme, de beauté et de connaissance, François Cheng, mondialement connu pour son œuvre poétique et philosophique dont ses ouvrages Le dit de Tianyi, Cinq méditations sur la beauté, Cinq méditations sur la mort ou encore De l’âme, était l’invité ce mercredi 29 janvier de l’émission La Grande Librairie sur France 5 consacrée à la foi.
« La beauté n’est pas un simple ornement. La beauté c’est un signe par lequel la création nous signifie que la vie a du sens », a ainsi expliqué François Cheng à l’animateur François Bunsel qui l’interrogeait sur la beauté. « Avec la présence de la beauté, tout d’un coup, on a compris que l’univers vivant n’est pas une énorme entité neutre et indifférenciée mais qu’il est mû par une intentionnalité ».
Sur le Christ, l’écrivain assure : « En montant sur la Croix, le Christ a affronté le mal radical au nom de l’amour absolu. Un acte qui tient les deux bouts. L’absolu de son amour ne peut être prouvé que par cet affrontement au mal absolu ». Un amour absolu dont chacun peut trouver des fragments dans son quotidien. « Par-delà les paroles, un regard, un sourire suffisent pour que chacun s’ouvre au mystère de l’autre, au mystère tout autre », précise encore François Cheng.
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