Le procureur de Grenoble vient de confirmer l’origine criminelle de l’incendie qui a entièrement détruit l’église Saint-Jacques, dans la nuit du 16 au 17 janvier 2019. « Cette action criminelle est une atteinte à la liberté de conscience, à la liberté de culte », a indiqué l’évêque de Grenoble, Mgr Guy de Kérimel.
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Alors que la thèse accidentelle avait été rapidement évoquée après l’incendie qui a ravagé en janvier 2019 l’église Saint-Jacques, à Grenoble, le procureur de la République vient d’annoncer que cet acte est d’origine criminelle et une enquête pour incendie volontaire a été ouverte par le parquet. « Cette action criminelle est une atteinte à la liberté de conscience, à la liberté de culte, et à la qualité du vivre-ensemble », a souligné l’évêque de Grenoble, Guy de Kérimel.
Assurant les paroissiens de son soutien et de sa prière, l’évêque a également affirmé que « cet attentat semble s’inscrire dans une vague d’incendies criminels qui visent des lieux symboliques dans l’agglomération grenobloise ». « Il y avait eu l’incendie de la gendarmerie de Grenoble, celui des bureaux de France Bleu Isère, celui du centre la “Casemate” et, fin septembre, celui de la mairie de Grenoble », détaille ainsi le diocèse.
« Comme je l’avais promis, cette église sera reconstruite », assure également Mgr Guy de Kérimel. Une réunion doit être organisée dans les prochains jours pour réfléchir à un événement auquel pourrait s’associer les paroissiens. « Cela pourrait être une messe de réparation… Nous réfléchissons à la forme la plus adéquate », indique le diocèse.
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