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En Chine, une comédie musicale raconte la vie d’un saint missionaire

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La vie de Joseph Freinademetz peut désormais être connue dans le monde entier. La vidéo du spectacle musical réalisé par des chinois et racontant la vie du premier saint missionaire de Hong Kong, est disponible sur YouTube avec des sous-titres dans une vingtaine de langues.« L’amour est le seul langage que les peuples comprennent », déclarait saint Joseph Freinademetz, missionnaire de la société du Verbe divin, canonisé en 2003 par Jean Paul II. Désireux de faire découvrir ce message d’amour, cher au cœur du missionnaire autrichien, le père Tan Leitao prêtre de la société du Verbe divin a lancé un projet fou : raconter sa vie au travers d’une comédie musicale.

Une comédie musicale polyglotte

En avril 2018, quelque 180 acteurs se sont produits pour la première fois sur scène. Et le résultat du spectacle est à la hauteur de l’ardeur missionaire du saint à qui il veut rendre hommage. En 2019, la comédie a été primée par des prix dans plusieurs festivals internationaux. À commencer par le prix Denali du festival Alaska International Film Awards. Enregistrée par Salt and Light TV au Canada, à la fois en Japonais, en Coréen et en Allemand, la comédie musicale est désormais disponible sur YouTube avec des sous-titres en vingt langues différentes, de l’anglais à l’indonésien, et de l’espagnol au portugais. Les chants, quant à eux, demeurent en cantonais. À l’image du saint dont il raconte l’histoire, le projet est donc polyglotte.

Joseph Freinademetz naît en 1852 dans les Alpes dolomitiques au sein d’une famille chrétienne. Il héritera d’elle une foi simple mais tenace, propre aux montagnards. En 1875, ordonné prêtre de diocèse malgré son désir déjà naissant pour la mission, il est un curé apprécié. Au bout de deux ans, l’appel à la mission le rattrape et il se rapproche du supérieur de la société du Verbe divin. Le 2 mars 1879, le grand jour est arrivé, il reçoit sa croix de missionnaire et part pour la Chine. En 1881, il fonde une nouvelle mission au sud de Shentang où vivent 22 millions de personnes dont 158 chrétiens.

Un missionnaire aimant

Malgré les difficultés, les voyages longs, les bandits, il aime profondément son pays de mission au point de dire : « J’aime la Chine et les Chinois. Je ne veux que mourir parmi eux et être enterré au milieu d’eux ». Lors d’une violente épidémie de typhus, son service infatigable et zélé auprès des malades l’amènera à le contracter à son tour, au point d’en mourir, âgé de 56 ans. Lors de la messe de canonisation, le pape Jean Paul II soulignait ce grand amour pour le peuple chinois : “Il embrassa, par amour et avec amour, leurs conditions de vie”, le citant lui-même : « Selon le conseil que lui-même donnait à ses missionnaires : “Le travail missionnaire est vain si l’on n’aime pas et que l’on n’est pas aimé” ».



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Sa mission, loin d’être un sacrifice, est une grâce pour le père Joseph. Ainsi disait-il : « Je ne considère pas la vie missionnaire comme un sacrifice que j’offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait me donner ». Une grâce qui ne finit pas de se répandre puisque la société du Verbe divin, forte aujourd’hui de 600 membres, continue d’œuvrer pour l’éducation, la formation des prêtres et les laïcs, le dialogue œcuménique et la pastorale biblique.

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