« Nous avons, nous, évêques, infligés des blessures aux victimes », a reconnu le cardinal Tagle, archevêque de Manille, submergé par l’émotion, au premier jour du sommet sur les abus sexuels organisé au Vatican.« Les blessures du Christ portent la mémoire de la souffrance des innocents, mais elles portent aussi la mémoire de notre faiblesse et de notre péché », a confié le cardinal Luis Antonio Tagle au premier jour du sommet sur les abus sexuels organisé au Vatican. S’exprimant sur le soin que doivent apporter les pasteurs aux blessures des fidèles, ses propos ont résonné avec d’autant plus de force que l’archevêque de Manille, la voix serrée, était au bord des larmes.
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Chacune des trois journées du sommet porte sur un thème particulier : la responsabilité des évêques, le fait qu’ils doivent rendre des comptes et, enfin, la transparence.
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