Le “Versailles de la mer” vient d’être choisi par la France comme candidat en vue d’intégrer la prestigieuse liste du Patrimoine mondial.La nouvelle a été annoncée sur Twitter par le ministre de la Culture, Franck Riester. La France a déposé officiellement, ce jeudi 31 janvier, une demande pour l’inscription du phare de Cordouan au patrimoine mondial de l’humanité.
C’est officiel ! La France présentera la candidature du phare de Cordouan à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’@UNESCO.
Témoignage de l’ingéniosité des hommes à ériger un édifice de la plus haute ambition artistique, ce joyau fait rayonner notre patrimoine. pic.twitter.com/bitpPEuZpp
— Franck Riester (@franckriester) January 31, 2019
Une reconnaissance tant attendue
Chaque année, la France ne peut proposer qu’une seule et unique candidature pour espérer intégrer la prestigieuse liste du patrimoine mondial. Depuis 2016, il était question de porter le phare de Cordouan comme potentiel candidat. Voilà qui est désormais chose faite pour le plus grand bonheur du département de la Gironde.
Lire aussi :
Cordouan : la mystérieuse chapelle du plus ancien phare de France
Surnommé le roi des phares, ce vaisseau de pierre veille depuis maintenant plus de 400 ans sur l’estuaire de la Gironde et continue, nuit après nuit, de protéger les marins qui croisent son chemin. Si l’édifice est si célèbre, c’est en raison de sa qualité artistique exceptionnelle. Car Cordouan n’est pas qu’un simple phare. C’est aussi un monument à la gloire de Dieu et du roi. A l’intérieur se cachent, en effet, une chambre du roi mais aussi une chapelle. La seule et unique au monde à avoir été construite dans un phare !
« Le phare de Cordouan représente un chef-d’œuvre du génie créateur humain par son architecture unique, résultant de la volonté de concevoir un ouvrage de signalisation maritime comme un monument digne des anciennes Merveilles du Monde. Il témoigne de l’ingéniosité des hommes à ériger un édifice de la plus haute ambition artistique au sein d’un environnement maritime inhospitalier », a souligné Franck Riester, ministre de la culture, dans un communiqué.
Désormais, la candidature du phare va être examinée par les experts du Conseil international des monuments et des sites (Icomos) durant 18 mois afin d’évaluer sa valeur universelle. Rendez-vous donc à l’été 2020 pour connaître les résultats.