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Synode des jeunes : Adrien Louandre représentera les étudiants

ADRIEN SYNOD

À 22 ans, Adrien Louandre est vice-président du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) de la Somme.

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Agnès Pinard Legry - publié le 06/02/18
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Eugénie Paris, Claire Caralp et Adrien Louandre ont été choisis pour être la voix des jeunes chrétiens de France. Du 19 au 24 mars, ils vont participer — comme près de 300 autres venus du monde entier — au pré-synode des jeunes qui se tiendra à Rome à l’initiative du pape François. L’objectif : impliquer la jeunesse dans la préparation du synode des évêques d’octobre sur le thème « les jeunes, la foi et le discernement des vocations ». Rencontre.Étudiant en cinquième année d’histoire à l’université de Picardie (Amiens) Adrien Louandre fait partie des “nouveaux convertis” (il a été baptisé en 2015). “À la fin de ma première journée d’aumônerie, je me sentais bien, tout simplement. C’est l’un des seuls endroits où les gens vont vers vous naturellement, sans se poser 10 000 questions”, se souvient-il. D’où son engagement : “De fil en aiguille j’ai pris des responsabilités et depuis fin novembre je suis vice-président du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) de la Somme et je suis membre de l’équipe nationale de la pastorale étudiante”, détaille le jeune homme de 22 ans.

Aleteia : Comment vivez-vous votre foi au quotidien ?

Adrien Louandre : Mon parcours est un peu particulier. J’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose mais je viens d’une famille athée, je n’ai donc pas poussé la réflexion plus loin. J’ai néanmoins le souvenir, en cinquième, d’avoir regardé une messe du jour du Seigneur. J’avais beaucoup aimé les chants… Le beau élève l’âme vers Dieu je suppose ! En seconde j’étais interpellé par la foi mais je n’ai pas osé entrer dans la cathédrale d’Amiens. Finalement, j’ai mis sept ans avant de franchir le pas. C’était lors de ma première année de fac, en septembre 2013. J’ai assisté à la messe de 9h à la cathédrale. Une fois, deux fois… Et en janvier 2014, j’ai vraiment commencé mon cheminement. J’ai été baptisé le 4 avril 2015 en la cathédrale d’Amiens. Je vis ma foi à travers des événements forts comme les JMJ, les retraites d’aumônerie et les pèlerinages tout autant que dans la prière quotidienne.


Claire Caralp
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Pourquoi et comment avez-vous été choisi ?

J’imagine que mon profil de nouveau converti y est pour quelque chose, tout autant que mon implication dans des mouvements très différents. Mais quand j’ai reçu le mail de Mgr Percerou j’ai été grandement surpris. Si on m’avait demandé de choisir quelqu’un j’aurais des dizaines de noms en tête ! Toute proportion gardée, c’est un peu comme pour les papes, l’Église vous appelle mais c’est à vous d’y répondre.

Qu’attendez-vous de ce pré-synode ?

Nous avons été amené à répondre à un questionnaire au sujet de ce pré-synode en juillet et, de mémoire, sur les 130 000 réponses, l’immigration et l’écologie intégrale étaient deux thématiques qui revenaient beaucoup. J’imagine qu’elles vont être abordées et j’en suis heureux. Plus globalement, l’existence même de ce pré-synode est bon signe : l’Église catholique est une institution qui sait écouter sa “base”.



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Quel regard portez-vous sur les jeunes catholiques de France ?

De par mon parcours personnel — je n’ai pas été élevé dans une famille catholique — je dirais que les jeunes catholiques français sont trop souvent victimes de clichés. Pourtant ils sont nombreux à s’investir dans des mouvements très variés ! La jeunesse catholique est diverse et complémentaire. Il n’y a pas un mouvement “idéal” qui correspond à tout le monde au sein de l’Église catholique mais il y a un mouvement pour chacun. Il faut raisonner par complémentarité : que ce soit au Secours catholique, au CCFD ou pour l’animation des messes, chaque jeune s’engage en fonction de sa sensibilité ! Prenons également les missions étrangères de Paris (MEP) : quand on voit ses jeunes chrétiens partir à l’autre bout du monde se donner corps et âme, on peut être fier !

Si vous aviez une demande à adresser au pape…

Je lui dirais merci et lui demanderais de continuer à faire ce qu’il fait car la jeunesse est derrière lui. L’idéal qu’il porte, le chemin qu’il trace, c’est l’avenir de l’Église catholique. Il faut qu’il garde le cap !

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