separateurCreated with Sketch.

Les vacances de Noël, la période idéale pour profiter de sa famille

FAMILY WINTER
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mathilde Dugueyt - publié le 27/12/17 - mis à jour le 22/11/21
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Comme une parenthèse dans l’année, les fêtes de Noël sont l’occasion de prendre le temps avec les siens. D’apprécier des moments ensemble et de se recentrer sur son cocon. Mode d’emploi pour renforcer les liens de sa famille au fil des vacances.

Au cœur de l’hiver, les fêtes de Noël et ses quelques jours de repos sont propices pour renouer avec son enfant, tisser une belle complicité dans une fratrie et s’aimer aussi, tout simplement. "Pendant les vacances, nous avons un rapport au temps très différent, décrypte Maylis Duffaut, conseillère conjugale et familiale pour le CLER Amour et Famille. On sort de notre vie très organisée pour avoir une disponibilité intérieure." Découvrez 9 idées pour vivre Noël profondément et passer un temps agréable en famille.

Prévoir un temps collégial

"Même si cela fait un peu scolaire, on envisage un temps un peu plus officiel avec tous les membres de la famille réunis autour d’une table", suggère Maylis Duffaut. "À la façon d’un conseil de famille avec un bâton de parole, chacun peut dire ce qu’il aimerait faire pendant les vacances, ce qu’il aimerait voir changer ou la qualité qu’il apprécie le plus chez les autres. Tout le monde prend la parole (même les plus jeunes), chacun est écouté, entendu par la famille et la parole circule." Afin d’apporter un peu de douceur à ce moment, on l’organise autour d’un goûter avec quelques gourmandises sucrées.

Accueillir l’autre pour mieux se retrouver

Afin de créer une solidarité dans la tribu, on remarque l’intérêt d’intégrer une nouvelle personne au sein du foyer. "Les vacances de Noël sont aussi l'opportunité d'accueillir quelqu’un d’extérieur dans la maison, comme une grand-mère, des voisins isolés ou une personne en difficulté", propose Maylis Duffaut. "On se retrouve ensemble autour de la personne, elle tisse un lien dans le rassemblement." Pour quelques heures ou quelques jours, ce nouvel arrivant renforce les rapports familiaux et développe un vrai sens du partage à tous les âges.

Se donner un moment à soi

On les attend avec impatience mais on les redoute aussi parfois… "Les vacances peuvent devenir une période très intensive, surtout quand on a des enfants en bas âge qui demandent beaucoup d’attention, constate la conseillère familiale. Si on est fatigués, un temps de respiration est nécessaire avant d’envisager autre chose. On peut instaurer un moment de calme comme un rituel pour toute la famille. Après le déjeuner, par exemple, on se repose avec un bouquin sur le canapé, l’une fait des dessins, l’autre un puzzle. Une façon de se poser, de respirer et d’être plus disponible pour les autres."

Même si on semble manquer de temps, il est primordial de marquer une pause et de faire comprendre aux enfants qu’elle est nécessaire à tous. "Être parent ne veut pas dire être à la merci des enfants", rappelle Maylis Duffaut. "On a aussi besoin de se ressourcer pour mieux repartir."

Prévoir des sorties ensemble

De façon spontanée, on aime profiter des vacances pour organiser des temps à l’extérieur. La visite d’une exposition, la découverte d’un lieu historique ou une balade en forêt. "Pendant ces quelques jours de répit, on aime prévoir des sorties ou autres qui ne peuvent pas se faire au quotidien", précise Maylis Duffaut. "Certains ressentent davantage ce besoin d’ouverture vers le monde extérieur, le souhait de prendre l’air. Ils se sentent confinés en famille."

Avec une bonne intention de départ, il faut juste veiller à ne pas s’éparpiller et ne pas trop charger le programme. Au risque de retomber dans une course, rythmée par des horaires et des contraintes.

Accompagner les enfants pour créer du lien dans la fratrie

La complicité d’une famille passe aussi par un lien fort entre les frères et sœurs. "Les parents doivent se rendre disponibles aussi pour veiller à créer des liens dans la fratrie", souligne Maylis Duffaut. "Il ne s’agit pas de les laisser se débrouiller entre eux pour avoir un peu de calme !" On peut faire un jeu en créant des équipes, solliciter les plus jeunes pour faire une activité manuelle ensemble, inciter les plus grands à faire une partie de cartes, etc.

S’ouvrir aux autres

"Certaines personnes n’ont pas de grandes familles", nous rappelle Maylis Duffaut. "Ils vivent en vase clos, en particulier au moment de Noël. Ils ont besoin de faire des projets : se mettre au service des autres en proposant leur aide, par exemple, pour servir les repas au Secours Catholique. En s’ouvrant à plus grand, ils partagent un moment ensemble, se découvrent et se retrouvent à travers cette expérience."

Considérer le temps autrement

Au lieu de courir sans cesse, on relativise et on aborde différemment la notion même de temps. "Les vacances sont un bon prétexte pour accepter de “perdre du temps” et créer des instants de qualité", note Maylis Duffaut. "Faire un apéritif tous ensemble, des jeux de société, des temps de prière, etc. L’essentiel est d’être dans une disponibilité. C’est un temps à cocooner, heureux d’être ensemble."

C’est aussi intéressant de laisser libre cours à l’imagination des enfants pour suggérer des activités communes. "L’enfant peut faire émerger de nouvelles idées, rapportées de l’une de ses activités extra-scolaire, des scouts ou autre, poursuit la conseillère familiale. On peut lire un bénédicité appris il y a peu, écouter un morceaux de piano, regarder des dessins faits à l'école, etc. On partage dans la joie, c’est festif."

Faire preuve de souplesse

Les fêtes de Noël ne sont pas toujours un moment aussi paisible qu’il ne paraît. Un peu de souplesse et quelques consensus diminuent les tensions et apaisent les esprits. "Afin d’éviter les déceptions, on peut changer son regard sur la situation", conseille Maylis Duffaut. "Au lieu de s’énerver du bruit et d’enfants chahutants, on peut se dire qu’on a de la chance d’avoir une grande famille. On peut relire les choses, en appréciant le bon côté. Tous ces souvenirs sont des trésors pour les enfants."

On peut aussi envisager de ne pas tous se réunir en même temps pour favoriser des moments de qualité les uns avec les autres. "Plus on met de protagonistes, plus c’est compliqué", ajoute la conseillère familiale. "En fêtant Noël en décalé, on fait aussi moins de concession et on désamorce les conflits."

Se recentrer sur une certaine simplicité

On a tendance à l’oublier, Noël n’est pas une course aux présents et à la consommation. "En gavant les enfants de cadeaux, on ne leur laisse pas le temps de se créer des désirs", analyse Maylis Duffaut. "Quand ils ont tout, ils ne peuvent pas apprécier le plaisir de l’attente d’une chose convoitée, la satisfaction de la recevoir, peut-être à la force du travail. Ce n’est pas parce que l’enfant émet un souhait qu’il doit être exaucé !" On limite les jouets sous le sapin, en rappelant aux petits et grands que l’essentiel est ailleurs.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)