La nomination du nouvel archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit rappelle que non seulement une vocation peut être tardive mais aussi qu’un sacerdoce peut s’inscrire après une première vie professionnelle.“Je n’ai jamais imaginé devenir prêtre un jour”, confiait Monseigneur Michel Aupetit à KTO quand il est devenu évêque de Nanterre. En effet, le rêve du nouvel archevêque de Paris a toujours été de devenir médecin de campagne. Ce dernier a commencé par des remplacements, tout en réalisant des études de bioéthique médicale. Et c’est comme médecin généraliste qu’il s’installe à Colombes en 1979. Dans une interview à Paris-Match il raconte que la question de la vocation a pu l’effleurer vers l’âge de 20 ans mais que c’est seulement onze ans après qu’il annonce à ses associés : “Je rentre au séminaire !”. Une foi qui vient de sa mère et qu’il a fait grandir grâce à des retraites et à ses lectures théologiques : “Maman nous a appris, à mes deux frères et à moi, à faire notre prière, mais mon père, cheminot, ne mettait jamais les pieds à l’église”.
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Une vocation tardive pour Monseigneur Michel Aupetit qui passe du statut de médecin à prêtre à l’âge de 44 ans en 1995 pour l’archidiocèse de Paris. Mais une vocation qui vient rappeler que la volonté de Dieu peut nous surprendre à tout moment et qu’elle peut toucher des “profils” bien différents. Songeons au père Philippe Saurais, ancien normalien et probable futur professeur d’histoire, qui a récemment été ordonné à l’âge de 36 ans : « Ma famille n’est pas du tout catholique, mes parents ne sont pas mariés à l’église » et « je ne voulais pas du tout devenir prêtre ». Ou au parcours étonnant de l’ancien footballeur de Manchester, Philip Mulryne, ordonné prêtre à l’âge de 34 ans.
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