Le texte du XIVe siècle est une méditation sur la présence réelle de Jésus-Christ dans le Saint Sacrement.
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Wolfgang Amadeus Mozart est certainement le compositeur le plus important du XVIIIe siècle. Avec plus de 600 œuvres de musiques symphoniques et d’opéras à son actif, il a été l’un des compositeurs les plus prolifiques de son époque. Aujourd’hui encore, 226 ans après sa mort, beaucoup de ses compositions sont reconnues comme des chefs-d’œuvre du répertoire classique.
Mozart a écrit cet arrangement de “l’Ave verum corpus” alors qu’il visitait sa femme, Constance Weber, enceinte de leur sixième enfant, à Baden, en Autriche. C’est là qu’il avait fait la rencontre d’Anton Stoll, le directeur musical de la paroisse Saint-Stephan, à Baden. Mozart a écrit pour lui la mélodie de “l’Ave verum corpus”. Elle sera interprétée pour la première fois à la paroisse Saint-Stephan, à l’occasion de la fête du Corpus Christi.
Le texte de “l’Ave verum corpus” est une hymne du XIVe siècle, attribuée au pape Innocent VI. Au cours du Moyen Age, cette hymne était chantée pendant la messe, à l’élévation de l’Eucharistie, lors de la consécration. Elle était également entonnée lors de la bénédiction du Saint Sacrement. Ce texte est une méditation sur la présence réelle de Jésus-Christ dans le Saint Sacrement, liée à la conception de la rédemption par la souffrance :
LATIN :
Ave verum corpus
natum de Maria Virgine :
Vere passum, immolatum
in cruce pro homine :
Cuius latus perforatum
unda fluxit et sanguine:
Esto nobis praegustatum
In mortis examine.
FRANÇAIS :
Je te salue, O vrai corps,
Né de la Vierge Marie
Qui a souffert et a été immolé
Sur la croix pour le salut des hommes
Toi dont le côté a été transpercé
A laissé se répandre de l’eau et du sang ;
Qu’il soit pour nous un avant-goût
De la mort avant le jugement.