Catherine d’Alexandrie était une jeune égyptienne à forte personnalité et d’une grande érudition. Elle avait tenu tête à l’empereur romain Maxence, tenté de le convertir, et refusé de l’épouser. Ce qui lui valu d’être martyrisée ! La fête de la sainte Catherine est célèbrée le 25 novembre de chaque année depuis le Xe siècle. Elle est la protectrice des philosophes, des barbiers, des meuniers, des nourrices et des fileuses et des femmes célibataires. Son culte était très populaire au Moyen Âge. Catherine d’Alexandrie est généralement représentée avec la roue évoquant son martyr ou avec un glaive qui rappelle sa décapitation.
Coiffer sainte Catherine
La fête de la Sainte-Catherine est particulièrement populaire en Estonie, où elle marque l'arrivée de l'hiver. Comme la sève a déjà quitté la partie supérieure des végétaux, ces derniers entament leur période de repos. On considère que dans les pays tempérés, c’est la meilleure période pour faire reprendre les boutures de plantes ligneuses et mettre en terre arbres et arbustes. Mais attention ! Si la fin novembre est incontestablement favorable aux plantations, méfiez-vous quand même de la météo et abstenez vous de planter s’il pleut, vente ou neige.
Mais sainte Catherine d’Alexandrie est aussi la protectrice des femmes célibataires, qu’on appelait longtemps les «Catherinettes». Du XVIe siècle et jusqu’en 1970, les jeunes femmes non-mariée et âgées de plus de 25 ans devaient, tous les 25 novembre, se coiffer d’un chapeau vert (couleur de l’espoir) et jaune (couleur de la famille), dont la décoration était inspirée de leur métier ou de leur passion. Généralement, ces chapeaux étaient confectionnés par leurs amis ou leurs collège de travail.
Les jeunes filles se rendaient ce jour-là à l'église et couvraient les statues de leur sainte de guirlandes de fleurs, de chapeaux et parfois de rubans. On appelait cela « coiffer Sainte Catherine ». Cette tradition a disparu vers la fin du XXe siècle mais elle perpétue encore dans certaines régions de France.