Phénomène surnaturel ou processus biologique encore inexpliqué ? De nombreux saintes et saints ont été préservés de la putréfaction naturelle après leur décès. C’est bien souvent au cours de procédures de béatification ou de canonisation que ces cas ont été découverts. Certains des défunts ont été de nouveau inhumés, tandis que d’autres ont été exposés dans des châsses pour s’offrir à la vénération des fidèles. Une centaine de cas seulement auraient été identifiés dans le monde à ce jour.
L’Église considère avec prudence ces cas, dont il ne faut en aucune manière faire un article de foi. Dans bien des cas, des saints réputés imputrescibles étaient en fait embaumés, momifiés ou reconstitués, d’autres ont connu des dégradations partielles. Enfin, des figures profanes non putréfiées ont également été identifiées, à commencer par le roi Henri IV, lorsque son cadavre fut profané par les hordes révolutionnaires en 1793 en pleine Terreur.