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L’attaque de la cathédrale de Buenos Aires – celle là-même où officiait le pape François avant son élection — remonte au 8 mars dernier, date retenue pour la Journée internationale de la femme. Des milliers de personnes, principalement des femmes, participent à une marche internationale dans les rues de la capitale argentine. Parmi les principales revendications du cortège : la fin des violences machistes, l’égalité des chances professionnelles et la reconnaissance du travail domestique.
Au milieu des différents collectifs qui manifestent sur la Plaza de Mayo figurent aussi des activistes pro-avortement en Argentine. Plusieurs d’entre eux restent mobilisés jusque tard dans la nuit, devant la cathédrale de la capitale, alors que la majorité des manifestants sont déjà dispersés.
Postés devant la grille qui empêche l’accès à la cathédrale, un attroupement de quelques 50 personnes, allume un feu et crie des slogans en faveur de l’avortement ainsi que des chansons telles que "Iglesia, basura, vos sos la disctadura" ("Église ordure, c’est toi la dictature").
Tandis qu’ils lancent des boîtes de conserves et des pierres par-dessus la grille pour atteindre les murs de la cathédrale, des journalistes présents sur les lieux sont agressés devant l’objectif des caméras. Notamment une journaliste qui suit en direct les incidents pour la chaîne TN, ou encore une autre journaliste de la chaîne America.
Les plus agressifs ont le visage masqué. Les appels au calme ne tempèrent pas leur violence. Un jeune homme qui s’était présenté devant les grilles de la cathédrale, avec un drapeau du Vatican pour affronter les agresseurs, est exfiltré. Au-delà d’échanges verbaux particulièrement vifs et d’un bref accrochage, l’incident ne dégénère pas davantage.
Vers 22 heures, les attaques contre la cathédrale persistent et la police tire sur le groupe des balles en caoutchouc. Un canon à eau parvint enfin à disperser la manifestation. Trente personnes sont interpellées.
L'attaque en images :