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GPA : Doit-on réduire la femme en esclavage par “altruisme” ?

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Rémi Sentis - publié le 10/11/16
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Quand la question fait débat en France.

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Lettre à Monsieur Toubon, Irène Théry et consorts,

“La GPA : resituer la France dans le monde”, tel est le titre d’un colloque « scientifique » organisé par l’Institut national d’études démographiques (INED), le Muséum d’Histoire Naturelle et autres organismes à Paris, les 17 et 18 novembre.

On lit avec étonnement dans l’argumentaire « la GPA, objet de nombreux des débats, reste peu documentée de façon scientifique…. Mobilisant le corps reproducteur des femmes pour le compte d’autrui, dissociant la maternité et participant à la pluralisation de la parentalité… La réalité de la GPA semble cependant plus complexe. En effet, la GPA dans le monde est plurielle, diverse, ne serait-ce qu’en Europe. Altruiste ou commerciale, autorisée ou illégale, traditionnelle ou gestationnelle…”. Quand on parle de “mobiliser le corps reproducteur des femmes”, et de “pluralisation de la parentalité” nous sommes en droit de nous poser des questions sur le caractère scientifique ?

Que des chercheurs se réunissent entre eux pour évoquer ce type d’actes délictueux, pourquoi pas ? Une réunion pourrait être organisée par des juristes et le procureur de la République pourrait intervenir pour dire comment il compte faire appliquer la loi en France sur ce sujet.

Un GPA altruiste ?

Or ici, rien de tout cela. Il s’agit de « resituer » la législation française (autrement dit la critiquer) et de promouvoir une prétendue “GPA altruiste”, comme a essayé de le faire par deux fois la députée européenne, Petra de Sutter, sans succès ! L’oxymore ne fait pas peur dans ce monde là : on peut réduire une femme en esclavage par « altruisme ». Ici seront mis en avant Irène Théry et Israêl Nisand, ceux-là même qui promeuvent l’homoparentalité et la GPA ; en oubliant qu’une famille homoparentale, cela n’existe pas car pour qu’il y ait un enfant dans une famille, il faut qu’il y ait eu union d’un homme et d’une femme, même si un des deux (ou les deux) peut disparaître.

Bien sûr, pour les organisateurs de ce colloque, notre vision anthropologique est obscurantiste, et lorsque les chrétiens mettent en avant « des arguments de nature, ils sont encore plus nuls » (dixit I. Nissand). En fait nous affirmons simplement contre vous, Monsieur le Défenseur des Droits, que ni les droits de la mère porteuse, ni celui des enfants « produits » ne sont respectés avec la GPA ! Il n’a pas besoin de venir parader dans un colloque pour rappeler cette vérité.

Qui finance ce colloque ? 

Il y a cependant un “détail” important dans cette histoire : un tel colloque coûte cher. En tant que contribuable, nous demandons des comptes sur ceux qui financent ce type de mascarade.

Nous demandons donc au Défenseur des droits, qui est un des sponsors et à Jean-Richard Cyterman, président de l’INED, au nom de quoi ils se permettent de mettre l’argent du contribuable dans une affaire dont l’objectif à peine masqué est la promotion de la GPA. Parmi les sponsors, on voit apparaître la Région Ile-de-France (qu’en pense sa présidente ?). De même des organismes d’État comme l’IUF, Madame Vallaud-Belkacem autorise-t-elle la promotion de la GPA par les finances publiques ? (La Cour des Comptes qui passe à la loupe depuis deux ans l’utilisation des maigres dotations reçues par l’Union Nationale des Associations Familiales ferait bien s’y intéresser !).

Enfin de façon notable, un certain « Institut du Genre » dont le directeur adjoint a revendiqué (comme 170 autres en décembre 2014) avoir utilisé la GPA à son profit. Le mélange entre militantisme et travail universitaire fait bien mauvais genre ! Comme le rappelait le pape François, l’idéologie du genre est bien présente en France.

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