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L’appel au secours d’une jeune khmère handicapée

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Antoine Besson - publié le 14/10/16
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Un groupe d’agents de santé vint inoculer des vaccins aux enfants du village. Je suis tombée gravement malade…Appel aux secours de Kim Ross. Je vous communique ses mots :

« À ma naissance, j’étais normale comme les autres enfants. Un jour, quand j’avais cinq ans, un groupe d’agents de santé se rendit dans chaque famille pour inoculer des vaccins aux enfants du village. Après l’injection, je suis tombée gravement malade : une forte fièvre ! Et je n’ai plus pu bouger. Mon corps, sauf ma tête, était devenu insensible, sans réaction, comme un mort. Ma mère eut recours à tous les moyens pour me faire soigner, mais en vain ! Cet état a duré environ un mois…

Après cela, grâce à des injections faites par un médecin du village (ma mère ne sait pas quel remède fut utilisé à ce moment-là), j’ai recommencé à pouvoir bouger. Malheureusement, je n’avais toujours pas de force pour marcher. Je dus alors apprendre de nouveau à marcher. Je suis souvent tombée par terre, car mes jambes restaient très faibles. Ma jambe gauche s’affaiblit de plus en plus par rapport à ma jambe droite. À ce moment-là, ma colonne vertébrale semblait encore normale : à l’auscultation, on ne voyait aucune anomalie. Pourtant, un ou deux ans plus tard, elle commença à se déformer peu à peu pour prendre finalement cette forme anormale d’aujourd’hui.

Des situations d’extrême souffrance 

J’ai beaucoup de difficultés pour marcher, dormir et surtout pour m’asseoir. Je souffre au niveau de la taille et dans le dos quand je m’assieds plus de 30 minutes et quand je dors plus de 2 heures. Ces douleurs de tous les jours me rendent le travail très difficile (8 heures par jour, du lundi au samedi matin). Voilà mon grand problème. »

Souvent comme avec Kim Ross atteinte d’une scoliose évolutive, nous sommes confrontés sur le terrain à des situations d’extrême souffrance. Les ressources locales ne suffisent parfois pas pour faire face à ces situations où l’hospitalisation à grand frais est inévitable. Parce qu’Enfants du Mékong refuse d’abandonner un petit au seul titre qu’il serait trop couteux de lui venir en aide, nous avons mis en place une caisse de santé. Pour aider Kim Ross et d’autres enfants à retrouver une vie moins douloureuse et la possibilité de continuer à travailler pour s’en sortir, contactez Violaine Janssen au 01 47 91 00 84 ou à vjanssen@enfantsdumekong.com.

www.enfantsdumekong.com

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