Sur les Cahiers Libres, Charles Vaugirard revient sur la tragédie qui a coûté la vie à plus de 700 migrants en mer Méditerranée le week-end dernier.700 morts. Dimanche dernier, le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) a annoncé un bilan de près de 700 morts pour le naufrage d’un chalutier chargé de migrants au large de Lampedusa. La « pire hécatombe jamais vue en Méditerranée », selon le HCR.
Ce jour est un jour de pleurs, comme le 4 octobre 2013 où le pape François dénonçait à Assise la « mondialisation de l’indifférence » face à un autre naufrage devant Lampedusa.
Lampedusa demeure cette île symbole d’une des grandes tragédies contemporaines : la misère des pays du Sud qui pousse sa population à traverser la mer vers les pays du Nord sur de trop frêles esquifs…
Depuis trop longtemps des migrants meurent en Méditerranée. Mais qu’est-ce qui peut pousser autant de gens à prendre des risques aussi grands pour venir en Europe ?
La profonde misère, la violence des conflits, des persécutions sont les principaux responsables. Mais que faire devant cela ? Il est difficile de donner une réponse tant le problème semble insoluble : l’Italie a déployé des navires militaires pour venir en aide aux naufragés, c’est positif, mais il y a encore des noyés. Et peut-on faire davantage ? Lire la suite sur les Cahiers Libres