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Évangile de dimanche : la célébration du baptême du Seigneur renvoie à notre propre baptême

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aleteia - publié le 11/01/15
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Évangile de dimanche : Baptême du Seigneur – Marc 1, 7-1

L’épiphanie – mot qui signifie « manifestation » ou « révélation » – ne se limite pas à la visite des mages qui adorent l’Enfant Dieu aux lueurs de l’étoile. Aujourd’hui, l’épiphanie parle : « Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé en qui J’ai mis tout mon amour ». Et les noces de Cana sont tout autant une épiphanie que l’adoration des mages et le baptême au Jourdain.

Jésus est plongé par Jean-Baptiste dans l’eau et en ressort. C’est l’image de sa mort et de sa résurrection. « Les cieux s’ouvrirent et Il vit l’Esprit de Dieu descendre sur Lui » : le monde de Dieu n’est plus fermé et lointain. Il est visible et accessible en Jésus. L’esprit relie le ciel à la terre et la terre au ciel. Le baptême nous donne l’Esprit Saint pour connaître Dieu, vivre de Lui, Le communiquer. « Tu es mon Fils bien-aimé, en Toi j’ai mis toute mon affection » : ce sont les mots du Père exprimant sa relation aimante à Jésus et lui assignant sa mission. Cette même parole de bénédiction a été prononcée définitivement sur toute notre vie au jour de notre baptême.

La célébration du baptême du Seigneur renvoie donc à notre propre baptême. Le baptême nous fait fille et fils par adoption du Père, sœur ou frère de tous dans l’Esprit Saint. Non seulement Jésus est enfant de Dieu mais nous le sommes nous aussi. Nous sommes aussi témoins d’une nouvelle création, témoins de la tendresse et de la miséricorde du Père pour ses enfants que nous sommes. Et cela veut dire qu’à la suite de notre baptême, nous devons rendre témoignage à Jésus en paroles mais surtout en actes. Le baptême nous immerge dans la vie de Pâques et fait de nous des créatures nouvelles. Le baptême nous donne le Christ pour passer avec Lui continuellement de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de l’égoïsme à l’amour.

Les lectures de cette année font également ressortir un autre point. Jésus, qui était sans péché, se fait, en entrant dans les eaux du Jourdain, porteur de nos péchés. Et sa remontée évoque sa puissance de vie plus forte que nos violences. Dans la deuxième lecture, saint Jean annonce trois témoins : « L’Esprit, l’eau et le sang, qui tous trois se rejoignent en un seul témoignage ». Au baptême, ils ne sont encore que deux à témoigner : l’eau et l’Esprit « couvant » (comme dans le premier récit de création du livre de la Genèse 1, 1) la création nouvelle qui surgit du Jourdain en la personne du Christ. Sur la croix, Jésus témoignera Lui-même, en versant son « sang » pour nous, c’est-à-dire en descendant dans notre péché et notre mort afin que nous puissions vivre de sa vie.

Regardons-nous et voyons les autres à travers ce double mouvement de plongée et de remontée. Je veux dire avec quelque chose de la miséricorde de Dieu pour nos misères et nos médiocrités, mais aussi en discernant derrière le visage de tout être humain sa dignité éminente de fils ou de fille de Dieu. Et prenons-en la force en chaque eucharistie.

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