Mgr Dominique Mamberti est le seul membre de la Curie parmi les quinze nouveaux cardinaux électeurs nouvellement créés par le Pape.
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Mgr Dominique Mamberti sera le cinquième Français à avoir la charge de cardinal électeur, avec le camerlingue et président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Jean-Louis Tauran, Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, André Vingt-Trois, archevêque de Paris et Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux. Discret, le diplomate du Saint-Siège a cependant accepté de livrer son sentiment au micro de Radio Vatican.
Que ressent-il après cette annonce ? « Avant tout une grande gratitude à l’égard du Saint-Père, pour cette manifestation de confiance qu’il me fait en m’insérant dans le collège des cardinaux, c’est-à-dire conseiller du Pape. C’est évidemment un grand honneur pour moi et c’est également la continuation de mon service au Saint-Siège dans les différentes missions qui m’ont été confiées ces dernières trente années. » Considérant cela non pas comme une consécration, mais comme « un service qui se poursuit », Mgr Dominique Mamberti voit deux explications au fait d’être le seul prélat de la Curie romaine sur cette liste de nouveaux cardinaux. D’une part, « la plupart des offices pour lesquels il est prévu que le préfet soit un cardinal sont actuellement pourvus ». D’autre part, tout en considérant qu’il ne lui appartient pas de « faire des commentaires » sur les choix du pape François, « le choix du Saint-Père a été avant tout de montrer, par la désignation d’évêques diocésains, l’universalité de l’Église et son souhait que ce collège des cardinaux, qui sont ses conseillers, soit le plus représentatif possible de l’universalité de l’Église ».
Selon sa biographie officielle, Mgr Mamberti est né à Marrakech le 7 mars 1952 et a été ordonné le 20 septembre 1981 pour le diocèse d’Ajaccio (Corse). Nommé évêque le 18 mai 2002, il est consacré évêque le 3 juillet de la même année. Ayant suivi des études supérieures en droit public et sciences politiques, il est passé par les universités de Strasbourg et de Paris, puis le séminaire français de Rome.
Le 1er mars 1986, il intègre le service diplomatique du Saint-Siège, avant de poursuivre son parcours au sein de la diplomatie vaticane : nonciature apostolique en Algérie, puis au Chili (1986-1993), mission permanente d’observation du Saint-Siège aux Nations Unies à New York (1993-1996), nonciature au Liban (1996-1999), conseiller de nonciature en service auprès de la Secrétairerie d’État – section pour les relations avec les États, en charge des Nations Unies, nonce apostolique au Soudan et délégué apostolique en Somalie (2002-2006).
Le 15 septembre 2006, Benoît XVI le nomme secrétaire pour les relations avec les États, fonction qu’il occupera jusqu’à ce que le pape François le nomme le 8 novembre 2014 préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique.