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Chili : La cathédrale de Santiago cible d’extrémistes pro-avortement

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aleteia - publié le 30/07/13
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L’archevêque de la ville qui célébrait la messe à ce moment-là condamne le sacrilège et porte plainte.

« Un geste irrationnel et violent » et « une grave offense envers Dieu et la communauté chrétienne », c’est en ces termes que l’archevêque de Santiago du Chili a qualifié l’attaque lancée le jeudi 25 juillet dernier,  par des extrémistes pro-avortements contre la cathédrale de la ville.
 
 Mgr Ricardo Ezzati  a également fait état de «  sa consternation face à ceux qui ont l’obligation de garantir la sécurité des personnes ». (Radio Vatican)
 
Les militants -  des centaines de manifestants qui venaient de participer à une manifestation réclamant l’avortement « sûr, libre et gratuit » au Chili -  y ont commis d’importants dégâts, en hurlant des slogans pro-morts. Ils ont tagué des autels à la bombe avec des slogans blasphématoires, cassé des bancs et des confessionnaux, graffité les murs qu’ils ont également endommagés en gravant dessus des inscriptions antichrétiennes. Leur cible privilégiée : l’autel de Saint-Michel.
 
Seule l’intervention des fidèles, nombreux en ce jeudi soir pour assister à la messe célébrée par l’archevêque de Santiago, à l’occasion de la fête de saint Jacques, patron de la ville, a empêché les militants d’envahir le chœur et a contribué à  les refouler avec l’aide la police. (Riposte Catholique)
 
 La hiérarchie catholique et la Ville de Santiago ont déposé deux plaintes distinctes contre les vandales …
 
Mgr Ezzati a écrit à la communauté nationale à propos des faits intervenus dans la cathédrale :  « L’entrée violente d’un groupe d’anarchistes qui a pris d’assaut l’église avec des slogans contre la vie et pour l’avortement, l’intolérance des fanatiques et leur irrationalité violente ont constitué une grave offense envers Dieu et la communauté des croyants dans le Christ. Elle a laissé des empreintes douloureuses au travers des agressions et des mauvais traitements infligés à différentes personnes et de la destruction et des dommages faits au patrimoine artistique et religieux de la principale église du pays ». (Cath.ch)
 
L’attaque des extrémistes a été condamnée par le président chilien, Sebastián Piniera, et par le maire de la ville, Carolina Toha qui assistait elle aussi à la messe de  Mgr Ricardo Ezzati, 
 
 I.C

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