Mohamed et Houria, 60 et 40 ans.
Lui est psychiatre et elle mère au foyer. « Nous sommes là pour dénoncer un droit qui va passer,
ce droit à la PMA pour des personnes qui n’ont pas de problème d’infertilité et qui peuvent avoir des enfants normalement », affirme le couple qui est venu avec trois de ses enfants. « C’est un problème social. Personne n’a demandé son avis à l’enfant qui va naître. C’est une ligne rouge pour nous. La chose la plus importante, c’est la filiation et on la défendra jusqu'à la mort. Les trois religions monothéistes s’accordent là-dessus. C’est l’avenir de nos enfants dont il est question ici. Nous ne sommes pas inquiets mais nous défendons notre point de vue. Les autres ont le droit de penser autrement mais nous sommes dans le même bateau et nous allons essayer de le faire pencher dans notre sens. Et si nous n’y arrivons pas, au moins nous aurons essayé ».