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Jean Starcky, « abnégation et sa grandeur d’âme »
Refusant l’armistice et le totalitarisme nazi et bien que maintenu exempté de service à deux reprises par la commission de réforme de Beyrouth en 1940 (il est à ce moment-là professeur d’Écriture sainte à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth), il s’engage volontairement dans les Forces françaises libres fin août 1941, au lendemain de la campagne de Syrie. D’abord incorporé comme aumônier militaire et affecté au 1er Bataillon d’infanterie de marine, il va passer par l’Égypte, la Libye, la Tunisie avant de rejoindre l’Italie le 17 avril 1944. « Il s’illustre par son courage, son abnégation et sa grandeur d’âme notamment lors des combats du Garigliano où, sous un bombardement intense, il va en rampant assister un soldat allemand qui se meurt à quelque distance entre les lignes », rapporte le musée de l’ordre de la Libération. "Aumônier militaire de grande classe, unissant sur un plan très supérieur la sérénité de sa foi évangélique à un courage tranquille et à une abnégation sans bornes. A porté au plus haut degré l’ascendant moral qu’il exerçait sur la troupe et l’estime que lui accordait déjà le commandement", souligne ainsi une de ses citations.
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© Musée de l'ordre de la Libération