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François Bigo, une volonté de fer
Ordonné prêtre le 2 juillet 1939, il est mobilisé dans la foulée au 1er Régiment d’infanterie et fait la campagne de Belgique comme aumônier militaire. Grièvement blessé au moment de l’évacuation de Dunkerque, le père Bigo, transporté en Angleterre où il est opéré, s’engage ensuite comme aumônier dans les Forces françaises libres. Capitaine aumônier de l’École des Cadets de la France libre à Malvern, il réussit après de nombres demandes à être affecté à une unité combattante. Prenant part à la campagne d’Italie en 1944, « il se dépense sans compter pour donner les premiers soins aux blessés en première ligne, quelle que soit leur foi ou leur nationalité ». Il est décoré le le 30 juin 1944 de la Croix de la Libération par le général de Gaulle. Le 2 octobre 1944, à l’attaque de Ronchamp en Haute-Saône, il se porte volontaire pour aller donner l’absolution à un tirailleur mortellement blessé entre les lignes. Il est fait prisonnier par les Allemands et, malgré la Croix portée en évidence sur sa poitrine, ses insignes et son brassard, il est lâchement assassiné.
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© Musée de l'ordre de la Libération