Jean-Baptiste Houchet, « un dévouement de tous les instants »
À l’été 1940, Jean-Baptiste Houchet se rallie immédiatement à la France libre. Engagé dans les Forces françaises libres le 1er janvier 1941, il est affecté au Bataillon de marche n°1 comme aumônier lieutenant. Il prend part aux opérations de Syrie en juin 1941, « se signalant par un dévouement de tous les instants ». Promu aumônier capitaine, le père Houchet sera par la suite choisi par le général Leclerc comme aumônier de son Q.G. au moment où se constitue la 2e Division blindée. Parti pour l’Angleterre au printemps 1944 avec son unité, il débarque en Normandie en août 1944. Il prend part à la libération de Paris puis à la campagne des Vosges. C’est au pont de Khel à Strasbourg, alors qu’il porte secours à un blessé, que l’aumônier capitaine Jean-Baptiste Houchet tombe sous les balles ennemies le 24 novembre 1944 scellant ainsi, "dans la gloire et l’honneur des armes", une carrière qui avait surtout su rester sacerdotale "dans le sens le plus élevé qu’elle comporte". Dans une lettre brève et émue adressée à Mgr Le Hunsec, le général Leclerc lui rend hommage en ces termes : « Prions Dieu que notre Résistance ait gardé une patrie à des hommes qui ont su la servir ainsi ! ».
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