L'argent et les propriétés ne viennent pas de nous et ne sont pas pour nous. Certes, ils sont dus à notre travail, mais, ultimement, ils viennent toujours de Dieu : « L'avare, dit
saint Jean-Marie Vianney, est comme un pourceau qui mange des glands sans lever la tête pour savoir d'où ils sortent ». D'autre part, ils ne sont pas seulement destinés à celui qui les a gagnés : « L'homme, dans l'usage qu'il en fait, dit le concile Vatican II, ne doit jamais tenir les choses qu'il possède légitimement comme n'appartenant qu'à lui, mais les regarder aussi comme communes : en ce sens qu'elles puissent profiter non seulement à lui, mais aux autres ».