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1. Saint Benoît le More, l'humble affranchi. Fils d’esclaves musulmans convertis au catholicisme, Benoît le More, ou Benoît le Noir, n’aurait été conçu qu'à la condition qu'il soit affranchi à sa naissance par leur maître, Jérome Lanza, chevalier de San Fratello fondateur d’un ordre franciscain. Né en 1524, saint Benoît le More fut tout d'abord gardien de troupeaux, puis devint ermite et rejoignit finalement le couvent franciscain de Palerme. Il commença cuisinier et se consacra au service de son couvent à l'exemple du Christ qui était venu pour servir, selon une parole que ce saint aimait à répéter. Ses frères le choisirent un temps comme supérieur puis comme maître des novices. Des responsabilités qui ne l'empêcheront pas de reprendre par la suite sa modeste charge de cuisinier. Cinq résurrections lui sont attribuées dont celle d’un nourrisson mort dans un accident de carrosse. Saint Benoît le More est aujourd’hui le saint patron de Palerme, ville sicilienne où il mourra en 1589. Il fut canonisé en 1807, et est encore vénéré au couvent Santa Maria di Gesu de Palerme mais aussi par-delà les océans : aux États-Unis, au Brésil et en Argentine.
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