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Les fraises de la Miséricorde
La maison de la Miséricorde de Laval reçoit au XIXe siècle — c’est son charisme — des femmes désireuses d’échapper à la prostitution, et des jeunes filles en danger moral ou délaissées par leur famille. Telle, en 1864, Marie-Claire, 17 ans, très malade. Mère Thérèse Rondeau, la fondatrice, cherche à adoucir ses souffrances en lui préparant un dessert aux fraises. Des fraises, hélas, en ce printemps pourri, il n’y en a pas dans le jardin. "Bonne Mère, je ne rentrerai pas que je n’ai trouvé des fraises pour ma petite malade." Dans la seconde, des fruits mûrs à point surgissent sur les fraisiers… 
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