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Accepter ses limites
Dans la culpabilité, peut entrer en jeu le fait de ne pas correspondre à l’image que l’on a de soi et que l’on veut donner. « Nous voulons souvent faire les choses parfaitement, note Apolline Delplanque, et nous nous sentons nuls parce que nous n’y arrivons pas. La quête de la perfection est souvent une recherche orgueilleuse de soi. Accepter ses limites, ses pauvretés, aide à déculpabiliser. » Nous pouvons aussi nous adresser des paroles valorisantes : « Non, tu n’es pas cruche. Oui, tu es la bien-aimée du Père, quoi que tu fasses ! » Le père Joël Pralong a été guéri d’un sentiment morbide de culpabilité : « La question m’était posée : “Acceptes-tu d’être aimé ?” Le drame, c’est que nous nous regardons trop nous-même et pas le Bon Dieu. »
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