Né en Haute-Égypte en 251, saint Antoine le Grand entend l’Évangile du jeune homme riche (
Mt 19, 16-21) et le reçoit comme un appel personnel. Il se retire alors dans le désert pour y mener
une vie d’ermite dans la prière, où il trouve la force de lutter contre les tentations et de sortir finalement vainqueur de ces combats spirituels. "Certainement que son caractère de lutteur victorieux (dans la vie spirituelle), d’ascète qui vit de manière frustre et dépouillée dans la solitude et d’homme qui a changé de vie pour une vie nouvelle au service de Dieu, a de quoi toucher le légionnaire", souligne le diocèse aux armées. Néanmoins, la célébration des combats de Camerone (30 avril) et l’importance de la veillée de Noël (avec
la création de crèches) à la Légion étrangère tendent à éclipser quelque peu la fête de saint Antoine.