Soldat et martyr du IVᵉ siècle,
saint Georges est souvent représenté en chevalier terrassant un dragon. En effet, il est réputé pour avoir combattu le paganisme et brisé des idoles dans les temples païens. Tribun dans l’armée impériale, c’est là que l’atteignit la persécution de l’empereur Dioclétien qui le fit décapiter vers 303, en raison de sa foi chrétienne à Lydda, aujourd’hui Lod en Israël. « Les croisades contribuèrent à donner au culte de saint Georges un grand éclat, notamment parmi les chevaliers français et anglais », détaille le diocèse aux armées. Il était donc légitime que les cavaliers le choisissent comme saint protecteur.