Né vers 1885, ce jeune congolais converti au catholicisme devient catéchiste laïc. Embauché dans une entreprise coloniale belge, il subit la persécution du directeur de l'agence qui s'oppose avec force à l'évangélisation de ses ouvriers. Fouetté jusqu'au sang, il meurt des suites de ses blessures le 15 août 1909. Juste avant, lors de sa confession, Isidore
pardonnera son bourreau. « Père, dit-il à l’un des missionnaires, je ne suis pas fâché. Le Blanc m’a frappé, c’est son affaire. Il doit savoir ce qu’il a fait. Au ciel je n’en prierai pas moins pour lui. »