Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Depuis la fenêtre de son appartement apostolique, le pape s’est adressé aux nombreux pèlerins et visiteurs rassemblés sur la place Saint-Pierre malgré une chaleur étouffante. Dans l’Évangile du jour, a noté François, le Christ nous dit de ne pas avoir peur. « Non pas parce que tout ira bien » – les « persécutions », souligne-t-il, sont une « réalité encore actuelle » – mais parce que « rien de ce qui est bon ne sera perdu ».
En revanche, a rappelé le pape, le chrétien doit vivre dans la peur de la « Géhenne ». Ce nom, synonyme de l’enfer, désignait, au temps de Jésus, une vallée proche de Jérusalem qui servait de « grande décharge ». « La vraie peur à avoir, a-t-il alors expliqué, est de jeter sa vie ». Le danger est de « gaspiller son existence à courir après des choses insignifiantes », a prévenu le pontife. Pour éviter cela, il ne faut pas avoir peur « de subir des incompréhensions et des critiques, de perdre du prestige et des avantages économiques pour rester fidèle à l’Évangile ».
Le pape a donné en exemple les parents qui ne passent pas assez de temps avec leur famille, aux prêtres et religieux qui ne consacrent pas assez leur temps à Jésus, ou encore les jeunes qui ont de nombreuses « passions » et sont toujours sur leurs réseaux sociaux mais qui ont surtout « besoin de rencontrer des personnes et de réaliser des rêves ». Mais on peut alors « être moqué ou discriminé si l’on ne suit pas certains modèles à la mode », a reconnu le pape François. Dans la société, a-t-il déploré, on nous encourage souvent à privilégier « des réalités de second ordre », comme « les choses au lieu des personnes, les performances au lieu des relations ».
L’évêque de Rome a donc encouragé à un « certain renoncement face aux idoles de l’efficacité et du consumérisme ». Il a aussi exhorté à venir en aide à ceux qui habitent les « Géhenne d’aujourd’hui », et qui sont « traités comme des déchets ».