Quoi de plus injuste que la mémoire humaine ? Alors que retentissent encore dans nos mémoires ces cris mille fois répétés, le 2 avril 2005 et les jours suivants, de "Santo subito !!!" saluant le pontife défunt, vingt ans après, les réseaux sociaux et leurs experts nous démontrent que nous sommes allés trop vite et qu’il faudrait "démythifier" Jean Paul II. Outrance révélatrice d’une nouvelle incompréhension de l’homme et d’une œuvre si vaste qu’il est impossible d’en donner ici un résumé biographique même succinct.
Le coin prière
Saint Jean-Paul II
Pape
Jan ZDZARSKI/East News
Lorsqu’il succède à Jean-Paul Ier dont la mort soudaine et le sourire nous hanteront longtemps, le 16 octobre 1978, le cardinal archevêque de Cracovie est pour la majorité des catholiques un parfait inconnu ; même les vaticanistes les plus éclairés sont incapables de prononcer ce nom de Wojtyla que beaucoup croit africain. Et puis, il y a l’apparition de ce jeune pape, 58 ans, le premier non italien depuis 1522, qui va réussir en quelques jours à faire oublier Luciani et la tristesse occasionnée par son décès prématuré. Avec du recul, l’on mesure mieux ce que le choix de ce Polonais a eu à la fois de très politique, très calculé, et de très providentiel.
Top 10
1
Nikolas Tirrier : “Mon syndrome n’a jamais réellement atteint mon âme”
2
Suppression du lundi de Pâques : n’a-t-il vraiment “aucune signification religieuse” ?
3
Affaire Spina : Mgr de Kerimel explique sa décision
4
Louis Favre, ou quand “faire le mur” de l’école devient un acte de résistance
5
La “pitié dangereuse” du bac pour tous
6
Franjo : “Faire rire les gens, c’est très gratifiant”
7
Taybeh, le dernier village chrétien de Palestine appelle à l’aide
Afficher La Suite
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?
Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !