Public Domain
Premier pape de la réforme grégorienne, né en Alsace.
Élève de l'école épiscopale de Toul, puis chanoine de sa cathédrale et enfin évêque, il se préoccupera de la vie régulière des monastères de son diocèse. Nommé pape par l'empereur, il n'accepta cette charge qu'après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l'Occident pour éviter les pratiques de la simonie qui achetait les charges épiscopales et monastiques.
Vis-à-vis de l'Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l'intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La rupture qui s'en suivit ne peut lui être imputée.
La fin de son pontificat fut assombrie par l'expansion normande dans le sud de l'Italie. Il fut d'ailleurs fait prisonnier après que les armées pontificales aient été battues en juin 1053. Il peut rentrer à Rome 8 mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.
Les historiens retiennent de lui qu'il sut choisir de grands collaborateurs dont l'un deviendra le pape Grégoire VII. Ils retiennent aussi son abnégation, sa patience et son souci de la vie spirituelle du peuple chrétien.
Les anathèmes réciproques lancés entre le patriarche de Constantinople et le Pape de Rome ont été levés le 7 décembre 1965 par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras pour en effacer la mémoire et ouvrir la voie vers l'unité.
Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !