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Suivre la volonté de Dieu, l’excellent conseil de saint Joseph aux pères

Father daughter

Kristin Rogers/Stocksy United

Edifa - publié le 19/06/21

Saint Joseph rappelle à tous les pères que s'il est important de prévoir, d'organiser, de gérer ses affaires "en bon père de famille", il faut aussi savoir renoncer à tous ses beaux projets pour suivre la volonté de Dieu.

Bien que l’histoire de saint Joseph soit tout à fait exceptionnelle, il peut à juste titre être pris comme modèle par tous les pères de famille. Dans la Sainte Famille, en effet, “Joseph est le père : sa paternité ne découle pas de la génération ; et pourtant, elle n’est pas apparente ou seulement substitutive, mais elle possède pleinement l’authenticité de la paternité humaine, du rôle du père dans la famille” (Exhortation apostolique “Redemptoris Custos”, Jean Paul II, 15 août 1989, § 21).

Joseph est un vrai père : même si Jésus a été conçu du Saint-Esprit, et non d’une union conjugale entre Marie et Joseph, il n’en demeure pas moins que Joseph n’est pas un semblant de père, une apparence de père. Saint Jean Paul II nous rappelle que cette paternité bien réelle est “une conséquence de l’union hypostatique : l’humanité assumée dans l’unité de la Personne divine du Verbe-Fils, Jésus-Christ. Avec l’humanité est aussi “assumé” dans le Christ tout ce qui est humain et, en particulier, la famille, première dimension de son existence sur terre. Dans ce contexte est aussi “assumée” la paternité humaine de Joseph”.

Joseph a exercé pleinement auprès de Jésus sa mission d’éducateur. Il avait “la haute tâche d’élever, c’est-à-dire de nourrir Jésus, de le vêtir et de lui apprendre la Loi et un métier.

D’ailleurs, Marie elle-même, qui sait pourtant mieux que quiconque que Jésus a été conçu du Saint-Esprit, parle de Joseph en disant : “Ton père” (Luc 2, 48). “Ce n’est pas là une phrase de convenance : ce que dit la Mère de Jésus montre toute la réalité de l’Incarnation, qui appartient au mystère de la Famille de Nazareth”, note Jean Paul II. Joseph a exercé pleinement auprès de Jésus sa mission d’éducateur. Il  avait “la haute tâche d’élever, c’est-à-dire de nourrir Jésus, de le vêtir et de lui apprendre la Loi et un métier, conformément aux devoirs qui reviennent au père”, précise-t-il encore. Il s’agit, là encore, d’un aspect très important du mystère de l’Incarnation : pleinement Dieu, Jésus n’a cependant pas fait semblant d’être un homme. Il a vraiment dû passer par les étapes de la croissance de tout être humain : Il a réellement grandi “en sagesse, en taille et en grâce”. (Luc 2, 52).

Joseph est disponible à la volonté de Dieu

Père d’un enfant exceptionnel, saint Joseph ne s’est pas cru dispensé pour autant de la mission éducative qui lui revenait. Joseph est disponible à la volonté de Dieu : qu’il s’agisse de prendre chez lui Marie, son épouse, qui est enceinte, de faire face à la naissance de Jésus dans des conditions pour le moins inconfortables ou de s’enfuir pour échapper à la folie meurtrière d’Hérode, saint Joseph accueille l’imprévu, voire l’incompréhensible, avec un cœur paisible.

Il rappelle à tous les pères que s’il est important de prévoir, d’organiser, de gérer ses affaires « en bon père de famille », il faut savoir renoncer à tous ses beaux projets pour suivre la volonté de Dieu, si déroutante soit-elle. Et ne jamais s’inquiéter parce que Dieu sait mieux quiconque ce dont chaque famille a besoin.

Parmi tout ce que Joseph apprit à Jésus, “une vertu eut une part importante : la conscience professionnelle”. Saint Joseph a, plus que tout autre, sanctifié le travail.

Joseph est un travailleur : il nous montre que le travail est (ou devrait être) une expression de l’amour. Parmi tout ce que Joseph apprit à Jésus, “une vertu eut une part importante : la conscience professionnelle”, explique le pape polonais. Saint Joseph a, plus que tout autre, sanctifié le travail. Il nous redit que la valeur d’un travail ne se mesure pas à l’argent qu’il rapporte mais à l’amour que l’on met à l’accomplir.


SAINT JOSEPH

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Et nul doute que lui qui eut la joie d’exercer un métier et la fierté de l’apprendre à son fils, est particulièrement proche de la détresse des pères de famille privés d’emploi, qui ressentent douloureusement l’humiliation du chômage, et l’angoisse des lendemains incertains.

Joseph attend tout de Dieu

Joseph est humble : il ne s’enorgueillit pas d’avoir été choisi pour être le père du Fils de Dieu, mais il ne se réfugie pas non plus derrière une prétendue « indignité ». Il aurait pu se sentir écrasé par la tâche qui lui incombait, la refuser en disant : « Je n’en suis pas capable ». Mais Joseph n’est pas tourné vers lui-même, il ne s’appuie pas sur ses propres forces : il attend tout de Dieu.

Il fait ce que Dieu lui demande, en toute confiance. Il n’a pas de « complexes » face à Jésus : il tient sa place de père, avec autorité, parce que c’est celle qui lui revient. Il nous rappelle qu’il suffit de faire son devoir, très humblement, très simplement, chaque jour, sans s’inquiéter de ses propres limites mais en s’appuyant totalement sur Dieu. Il invite les pères à tenir leur place de père, sans timidité, sans complexes, parce que c’est celle que Dieu leur a confiée.

Christine Ponsard

Les punchlines de Jean Paul II sur la puissance de saint Joseph :

Tags:
PaternitéSaint Joseph
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