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Peines de cœur, scolarité… Comment aider son enfant à dépasser sa peur de l’échec ?

MOTHER - DAUGHTER - CRIES

© Kamira - shutterstock

Edifa - publié le 12/10/19

Tous les enfants ont parfois peur d’échouer. Mais que faire si cette crainte conduit à des pensées négatives et à un stress permanent ?

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Combien d’enfants (et d’adultes !) sont paralysés par la peur de mal faire, la terreur de se tromper ou d’échouer. Pourtant, nous le savons bien, il est inévitable de rencontrer l’échec, les défaites en tous genres, depuis la première chute de l’enfant qui apprend à marcher jusqu’à l’apparente défaite de la mort, en passant par les mauvais résultats scolaires, les peines de cœur ou les difficultés professionnelles. Comment aider l’enfant à faire de chaque échec l’occasion d’une victoire ? Comment le libérer de la peur d’échouer ?

Cultiver la force de la volonté chez l’enfant

Évitons, tout d’abord, la tentation qui consisterait à essayer de le protéger au maximum des échecs éventuels. D’une part, c’est reculer pour mieux sauter puisque, quoi que nous fassions, l’enfant se heurtera un jour ou l’autre à ses limites. D’autre part, et c’est le point essentiel, la seule manière de se libérer de la peur d’un obstacle est d’apprendre à l’affronter de face.

Affronter un obstacle requiert deux conditions : la volonté de le franchir et la capacité de le faire. Autrement dit, pour vaincre sa peur de l’échec, il faut d’abord le vouloir. Le courage ne consiste pas à ne pas avoir peur, mais à se libérer de la peur par un acte de volonté. Une des principales missions des parents consiste à faire découvrir à l’enfant l’extraordinaire puissance de sa volonté : « Si tu veux, tu peux beaucoup plus que tu ne l’imagines. » Devant l’échec, je peux baisser les bras ou vouloir faire de cet échec l’occasion d’une victoire, et d’abord sur ma peur, ma timidité. Mais la question, c’est : « Est-ce que je le veux vraiment ? » Et personne ne peut répondre à cette question à ma place, même si je n’ai que sept ou huit ans.


MOTHERHOOD

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La volonté peut beaucoup, mais elle ne peut pas tout. C’est pourquoi le « si tu veux, tu peux » doit être manié avec beaucoup de précautions. Un enfant peut vaincre sa peur de l’échec s’il est suffisamment sécurisé par ailleurs. Plus l’enfant se sait aimé de manière inconditionnelle, plus il sera en mesure d’affronter les défaites de tous ordres avec sérénité. Car très souvent la peur de l’échec vient de ce que l’enfant se dit – consciemment ou non : « Si je ne réussis pas, je vais perdre l’amour et la confiance de mes parents, de mes professeurs, etc. »

L’enfant a besoin d’être continuellement encouragé

La peur de l’échec est liée aussi au fait que l’enfant (c’est vrai aussi pour l’adulte) ne sait pas relativiser sa défaite. Il éprouve le sentiment que c’est toute sa personne qui est mise en état d’infériorité : « Je n’ai pas réussi, donc je suis un incapable. » Les parents doivent montrer à l’enfant que sa vie ne s’écroule pas parce qu’il a échoué, que sa vie et sa personne ne se résument pas à cet échec. Et la seule manière de prouver cela à l’enfant, c’est de l’encourager à chaque victoire. L’échec est écrasant si on n’est jamais en situation de réussite. Il suffit parfois d’un tout petit début de réussite, s’il est suffisamment mis en valeur. 




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Confiant et paisible, l’enfant pourra aller plus loin et découvrir que, ressuscités avec le Christ, nous sommes définitivement du côté du vainqueur. Parce que le Christ est ressuscité, ici-bas aucun échec n’est définitif ni vraiment grave. Le Christ est définitivement et totalement vainqueur de tout mal. Nos défaites ne sont donc qu’apparentes et temporaires, dès lors que c’est avec Lui que nous les vivons, « mourant comme Lui pour ressusciter avec Lui ».

Christine Ponsard 

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Tags:
ÉducationEnfantsParents
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