C’est une vague d’espérance qui s’apprête à déferler sur les écrans ce 5 novembre… Suivant de près le docu-fiction Sacré-Cœur, qui a d’ailleurs dépassé les 330.000 entrées cette semaine, ce sont deux nouveaux films chrétiens qui débarquent au cinéma ce mercredi. Le Roi des Rois et Baroudeurs du Christ n’ont rien en commun, sinon leur volonté de révéler la puissance de l’Amour de Dieu pour les hommes.
“Le Roi des Rois”, Jésus raconté aux enfants
Ce film d’animation religieux produit par le studio sud-coréen Mofac Animation s’inspire de La Vie de Notre Seigneur, œuvre méconnue de Charles Dickens, publiée après sa mort. Le dessin animé bouleversant invite à redécouvrir la vie de Jésus à travers le regard d’un enfant. Pour éveiller la curiosité de son fils Walter, passionné par les chevaliers et la légende du Roi Arthur, son père, qui n’est autre que le célèbre auteur britannique lui-même, entreprend de lui raconter l’histoire du Roi des rois. Le jeune garçon se laisse peu à peu embarquer dans une aventure intérieure portée par son imagination débordante. Il découvre, accompagné de son père, la vie de Jésus, de sa naissance à sa Résurrection.
Les jeunes spectateurs se retrouvent eux aussi plongés dans l’aventure. Ils assistent, captivés, aux miracles du Christ, commentent avec plaisir les moments clés de la vie du Seigneur qu’ils connaissent déjà, ressentent la tristesse lors de sa crucifixion, avant de partager la joie éclatante de la Résurrection. La mise en scène, portée par une palette de couleurs chaleureuses et une musique choisie avec soin, parvient à conjuguer émotion et contemplation, et à transformer le spectateur, qu’il soit petit ou grand, en témoin émerveillé. À l’approche de Noël, ce dessin animé s’impose comme une douce et méditative expérience cinématographique à vivre en famille.
‘“Baroudeurs du Christ”, vivre l’Evangile au bout du monde
"Dire aux peuples combien ils sont aimés." Tel est le cœur du nouveau film de Damien Boyer, Baroudeurs du Christ. Après le succès de Sacerdoce, le réalisateur revient avec un documentaire d’1h30 qui suit la vie de cinq prêtres français des Missions Étrangères de Paris (MEP) du Cambodge à la Corée du Sud, de Taïwan à Madagascar, en passant par l’Inde. Éloigné de toute image idéalisée de la mission, le film dévoile avec authenticité les multiples difficultés auxquelles sont confrontés les prêtres. Ils témoignent sans fard de la radicalité de leur choix de vie—une décision parfois bouleversante pour leur entourage—, de leur lutte contre la solitude et de l’exigence de la chasteté. Surtout, ils évoquent les défis qu’ils rencontrent auprès de populations dont ils ne maîtrisent au départ ni la langue ni les habitudes culturelles. Loin de tout cliché, les missionnaires se livrent avec franchise devant la caméra, partageant leurs doutes parfois profonds. "J’ai eu au moins 50 fois l’idée de m’enfuir de ma mission, mais quand je regarde ces enfants avec leurs yeux qui pétillent, j’ai le désir de faire éclore en eux la lumière du Christ", confie le père Laurent Bissara, consacré aux plus fragiles dans les banlieues de Calcutta.
Le réalisateur offre encore une fois un film puissant, tant par son message, qui, à travers le témoignage de ces prêtres, exhorte le spectateur à répondre à l’appel du Christ dans l’Évangile : “Allez ! De toutes les nations faites des disciples” (Mt 28:19), que par la beauté des images filmées aux quatre coins du monde.
“Sacré Cœur”, un engouement qui ne faiblit pas
Et ceci sans compter le succès toujours grandissant du film Sacré-Cœur, sorti le 1er octobre. Pour sa cinquième semaine de diffusion, le docu-fiction réalisé par Steven et Sabrina Gunnel, a dépassé les 330.000 entrées. Sacré-Cœur retrace la vie de sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine du XVIIe siècle à qui le Christ est apparu pour lui confier la dévotion à son Cœur brûlant d’amour pour l’humanité. Devant la caméra, des témoins de tous horizons et conditions partagent l’impact de cette dévotion dans leur propre existence. Le film met en lumière l’universalité du message du Sacré-Cœur, capable de toucher chacun là où il se trouve, en illustrant la diversité des états de vie et des sensibilités au sein de l’Église. C’est certain, le film est né sous une bonne étoile : récemment, c’est l’humoriste Gad Elmaleh qui en a fait la promotion assurant que Sacré-Cœur "l’avait scotché" et "touché au cœur" !
Pratique
Un film d’animation de Seong-ho Jang
En salles le 5 novembre
Baroudeurs du Christ, 1h31
Un film de Damien Boyer
En salles le 5 novembre
Sacré-Cœur, 1 h 35
Un film de Sabrina et Steven J. Gunnell
En salles le 1er octobre











