separateurCreated with Sketch.

Ces saints du mois d’octobre au cœur d’enfant

Mon enfant n'aime pas dire bonjour, comment réagir ?
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Stéphanie de Lachadenède - publié le 11/10/25
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Comment changer pour devenir des âmes au cœur d’enfant ? Ces saints fêtés au mois d’octobre nous montrent l’exemple.

Qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? À cette question des apôtres (Mt 18, 1), Jésus leur présente un petit enfant : "Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux." La sentence est brutale et ne laisse pas vraiment de place au doute. Il nous faut donc nous interroger sérieusement sur ce qui, dans nos vies, nous éloigne de notre condition de petit enfant. En ce mois d’octobre, nous fêtons des saints qui sont des modèles : sainte Thérèse de l’enfant Jésus, nos anges gardiens, mais aussi saint François d’Assise. Pour mieux comprendre ce que le Seigneur attend de nous, nous pouvons nous pencher sur la façon dont ils savent être ces petits qui réjouissent le cœur de Dieu. 

Thérèse de l’Enfant Jésus : l’humilité du quotidien

Thérèse sait très vite qu’elle veut être sainte. Elle souhaite être missionnaire et porter la bonne nouvelle aux extrémités du monde, elle rêve même d’être martyre et de donner sa vie pour Jésus. Et pourtant sa jeunesse, sa santé et sa véritable vocation la mèneront au Carmel, loin du monde. L’appel du Seigneur lui désignait plutôt le Carmel comme le désert où se cacher. Thérèse a dû renoncer, s’adapter pour trouver sa petite voie. Elle a su faire de son quotidien le lieu de l’accomplissement de l’Évangile. Un terrain pour exprimer l’extraordinaire de l’amour dans l’ordinaire des jours. Nous connaissons aujourd’hui le fruit immense que porta sa foi : Thérèse, du haut de ses 24 ans et un peu moins de dix ans au Carmel, est patronne des missions, sainte et docteur de l’Église. De son exemple, retenons aujourd’hui l’humilité d’accepter de porter l’Évangile dans ce que la vie a de plus quotidien et de plus routinier. C’est précisément là que nous sommes attendus, car l’importance de la tâche compte finalement bien moins que l’intensité d’amour que l’on met à son exécution.

La pureté du service de nos anges gardiens 

Nos anges gardiens sont des êtres spirituels qui servent Dieu, ils sont invisibles pour nous les hommes. Ils sont à nos côtés jour et nuit, ils œuvrent sans relâche à favoriser notre conversion. L’Évangile nous dit qu’ils contemplent sans cesse la face de Dieu. Est-ce l’exercice de ce service qui leur permet de contempler la gloire du Seigneur ? Existe-t-il un être plus humble qu’un bon ange ? Celui-ci ne tire en effet aucune gloire terrestre et assez peu de reconnaissance en général du service qu’il rend avec dévouement. Son action auprès de nous est discrète, constante et elle n’attend rien en retour. Elle est pure parce qu’elle est chaste : toute entière tournée vers la garde et le salut de l’âme qui lui est confiée. De ces petits, retenons la force de l’engagement pour le salut d’un autre que soi et ce qui le rend possible : le service.

François d’Assise : le choix de la pauvreté

Saint François est cet apôtre de la pauvreté qui comprit en quittant sa condition que le Christ se trouve toujours auprès des pauvres et des plus petits. Celui qui nous enjoint à nous souvenir que nous sommes nous-même pauvres. Pauvres de foi, pauvres de Dieu, pauvres de compréhension et d’amour. Saint François nous rappelle que nos pauvretés, paradoxalement, sont les failles qui nous rendent capables d’aimer. Parce qu’être riche de soi-même empêche de faire la place nécessaire pour tout autre, que ce soit un frère ou un Créateur. Saint François nous apprend que le pauvre de cœur choisit d’assumer sa faiblesse et sa petitesse parce qu’il a toute confiance en son Dieu et que ce n’est qu’en le laissant habiter celles-ci qu’il saura le servir. Retenons du Poverello que la petitesse se choisit et que la place qu’elle libère en nos cœurs est un lieu privilégié pour y laisser agir le Christ. 

La puissance de la faiblesse

La puissance dans la faiblesse, voilà peut-être l’empreinte particulière que nous laissent ces figures de sainteté : la disposition de cœur de l’enfant, pleinement conscient de son insuffisance et absolument confiant devant son Père aimant. Une foi à hauteur d’homme, si petite devant la grandeur de son Dieu. Une graine de moutarde, comme une petite épingle tombée de la robe d’une sœur et qui ramassée par amour peut sauver une âme.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)