Sorti mercredi 1er octobre, le film "Sacré-Cœur : son règne n'a pas fin" bat tous les records avec une moyenne de 103 entrées par séance.
Le film cumule 43.620 entrées au 7 octobre et signe donc un excellent démarrage alors que seules 155 salles l'ont diffusé, pour en moyenne deux séances par semaine. Devant un tel succès, le film sera présent sur 223 copies supplémentaires pour la deuxième semaine de diffusion. Il s'agit de "la 4e meilleure moyenne pour un film sorti cette année, et la meilleure depuis 2021 pour une sortie sur moins de 500 séances", note ainsi le site Box Office.
La polémique créée par le refus de la régie publicitaire de la SNCF et de la RATP d'afficher le film dans les transports a-t-elle servi la cause ? Peu de temps avant la sortie en salles du film, les réalisateurs Steven et Sabrina J. Gunnell avaient affirmé que leur campagne d'affichage avait été déboutée. Jugée trop "prosélyte", elle revêt selon MediaTransports un caractère incompatible avec la neutralité du service public. Sur Allôciné, les commentaires sont unanimes avec une note moyenne de 4.4 sur 5. "La salle était bondée", écrit une spectatrice qui décrit un "film absolument magnifique et bouleversant", rejointe par un autre : "quelle merveille ! Ce film mérite d'être vu et revu".
Redécouvrir l'amour du cœur de Jésus
Au cours d'un docu-fiction d’1h30, les spectateurs suivent l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur à travers les siècles. Le film retrace les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque, et notamment la révélation du cœur de Jésus à la religieuse qui sera à l'origine de l'une des plus grandes dévotions du catholicisme. "Les deux réalisateurs ont relevé le défi haut la main avec un film puissant, tant par son message que par la grande qualité des images de reconstitutions historiques", note ainsi notre chroniqueur Jean-Étienne Rime. "On retrouve ainsi la figure emblématique de sainte Marguerite-Marie, incarnée avec grâce et justesse, alternant avec des images de la Passion du Christ. Le public découvrira aussi la dévotion au Sacré-Cœur dans l’enfer des tranchées, à travers l’histoire du peintre George Desvallières. "











