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Tourisme et occultisme : la mise en garde des exorcistes

Image d'illustration.

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Florian Dunoguiez - publié le 17/07/25
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L’association internationale des exorcistes a publié le 13 juillet une mise en garde contre l'instrumentalisation du tourisme par le biais de l'occultisme. Des méthodes d’autant plus fréquentes en période estivale.

Solstices, marchés "magiques", festival de la sorcière… les événements organisés au cœur de l’été ne manquent pas d’idées pour attirer les touristes. Mais celles-ci peuvent avoir tendance à dériver, souvent inconsciemment, vers l’occultisme comme en témoignent des événements organisés tout au long de l’été dans certaines régions de France. L’association internationale des exorcistes (AIE), fondée en 1994 à Rome, a publié le 13 juillet, une mise en garde sur leur site officiel concernant le danger de l’occultisme qui s'immisce dans certaines fêtes locales estivales disant célébrer des "traditions" de leur histoire.

Des histoires souvent légendaires alimentées par les médias eux-mêmes. "L'invention génère certes des bénéfices économiques, mais elle falsifie l'histoire des lieux, en construisant des récits inconnus même de la mémoire locale", évoquent les exorcistes de l’AIE. 

L’exemple de Calcata

Dans une commune italienne de la région du Latium, le village de Calcata, vidé de ses habitants depuis la fin de la seconde guerre mondiale en conséquence de l’exode vers les villes, est de nouveau habité depuis les années 1970 par des artistes et des artisans. Le lieu émerveille par sa beauté naturelle, au point que certains de ces nouveaux arrivés y ont vu un cadre "magique". La commune est désormais connue comme étant le "village des sorcières". 

Une tradition inventée sans fondement historique, dans laquelle des touches d’occultisme ont été ajoutées. Une manière d’attirer les touristes en instrumentalisant la beauté de l’emplacement. "Des légendes et des croyances mal expliquées, au point que certains disent "qu'une puissante énergie ésotérique émane du sous-sol" et que de prétendus médiums pourraient communiquer avec des animaux tels que les chats", s’inquiètent les exorcistes. Une touche de mystère ajoutée à des histoires locales qui ne manquent pas d’attiser la curiosité des visiteurs tout en ouvrant des portes discrètes mais bien réelles au monde occulte. La France n’y échappe pas non plus. La célébration de la "fête de la sorcière" le dimanche 6 juillet à Villefranche-de-Conflent dans les Pyrénées-Orientales, ponctuée d’enseignements et de rituels est loin d’être anodine.

Avec quelques nuances

Bien que ces fêtes locales ne soient pas à prendre à la légère sur ce qu’elles apportent, les visiteurs, qui viennent souvent en famille, et les organisateurs restent souvent bien inconscients sur ce qu’ils célèbrent. Les mauvaises intentions, bien qu’existantes, ne sont pas les plus courantes. Mais la banalisation de tels événements reste un danger à ne pas négliger comme a tenu à le rappeler l’association internationale des exorcistes. 

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