separateurCreated with Sketch.

Attentif aux plus pauvres, Carlo Acutis n’était pas seulement un geek

Carlo Acutis - Roadmap to Reality
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La rédaction d'Aleteia - publié le 30/06/25
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Carlo Acutis incarnait une foi vivante à travers son attention aux plus démunis. Dans un documentaire brésilien, sorti le 13 mai dernier, Rajesh Mohur, un Mauricien qui l'a accompagné pendant dix ans, relate les petits gestes que l’adolescent avait pour les sans-abris, dont un certain Emmanuel.

Carlo Acutis, beaucoup le connaissent comme un jeune informaticien en sweat à capuche, créateur d'une exposition sur les miracles eucharistiques. Mais ce n'est qu'une partie de son histoire. Béatifié par le pape François en 2020 et canonisé par le pape Léon XIV le 7 septembre prochain, cet adolescent était amoureux de l'Eucharistie. Il assistait à la messe quotidienne et adorait le Saint-Sacrement. Mais sa foi se traduisait aussi par des gestes concrets d'amour envers les autres, notamment les sans-abri.

Dans un film documentaire brésilien sur Carlo, A Santidade é Possível - A Vida de Carlo Acutis, produit par Minha Biblioteca Católica et sorti le 13 mai dernier, Rajesh Mohur, employé pendant de longues années par la famille Acutis, raconte une anecdote touchante sur l’une de ces fois où le jeune homme a porté secours à son prochain. Un jour, alors que le garçon allait à l'église, il aperçut un sans-abri endormi sur un carton : Emmanuel. Il s'arrêta. L'émotion était si forte qu'il fondit en larmes devant Rajesh Mohur. Il ne pouvait ignorer ce qu'il voyait. De retour à la maison, il demanda à ses parents d'acheter un sac de couchage pour l'homme et de le laisser apporter à manger à Emmanuel chaque soir. Carlo a tenu son engagement.

“Il n'a pas ignoré l'Évangile”

Rajesh Mohur, qui s’est converti au catholicisme grâce à Carlo, se souvient que l’adolescent s'était toujours intéressé à la situation des plus démunis. Il réservait des portions de son propre dîner pour les sans-abri et économisait pour acheter des couvertures et des produits de première nécessité aux pauvres. Un jour, lorsqu'il rencontra un homme pieds nus dans la rue, dans le froid milanais, il lui donna ses propres chaussures et rentra chez lui en chaussettes. "C'était un garçon très spécial, avec une foi profonde. Il m'a appris beaucoup de choses. (...) Un jour, je lui ai dit qu'il était extraordinairement bon, et il m'a répondu : "Je n'ai rien fait. C'est Dieu qui a accompli de grandes choses en moi."", se souvient Rajesh Mohur dans le documentaire.

Je n'ai rien fait. C'est Dieu qui a accompli de grandes choses en moi.

"La sainteté est possible." Cette phrase de Carlo revient à plusieurs reprises dans le documentaire car le jeune homme n'avait pas l'intention de devenir un héros de l'Église. Il voulait seulement être l'ami de Jésus, au quotidien, sans attirer l'attention. Dans une scène du film, la question se pose : "Pourquoi Carlo est-il devenu saint ?" La réponse est : "Parce qu'il n'a pas ignoré l'Évangile. Il l'a pris au pied de la lettre." Lors de ses funérailles, le 14 octobre 2006, un cortège inattendu s’est présenté aux portes de l’église Santa Maria Segreta : des sans-abri et des pauvres. Des personnes que lui seul connaissait. Des personnes à qui il apportait un repas, un sac de couchage, un mot chaleureux. Ce sont elles qui ont apporté une nouvelle preuve de sa sainteté, par leur présence.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)