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Jouer à des jeux de société fait du bien à leur couple

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Claire de Campeau - publié le 29/06/25
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Et s’il suffisait d’une partie de Scrabble ou d’un duel stratégique pour raviver la complicité ?

Il y a mille façons de prendre soin de son couple. Certaines sont grandes et visibles, d’autres minuscules mais tenaces. Parmi elles, une pratique discrète refait doucement surface dans les foyers : jouer ensemble. Pas avec les enfants, non, pour une fois : à deux, entre adultes. Une boîte de jeu, une table dégagée, et l’envie simple de se retrouver autrement.

"Nous avions besoin de nous retrouver"

Olivia et Augustin, mariés depuis dix ans, jouaient aux jeux de société de façon assez ponctuelle au début de leur mariage : « Il nous arrivait de sortir un Scrabble ou un Rami, mais avec des enfants en bas âge, les parties se sont de plus en plus espacées », sourient-ils. Ils s’y sont pourtant remis : le déclic vient de cousins passionnés, dont l’un est créateur de jeux de société. Ils leur font découvrir un monde bien plus vaste et vivant que celui des jeux de leur enfance : des centaines de titres, des mécaniques subtiles, des ambiances variées… et surtout, une idée simple : jouer à deux, c’est possible. Et même très bon pour le couple.

Camille et Thomas, parents de deux jeunes enfants de 2 et 4 ans, vivent la même révolution. "On a sans s’en rendre compte, assez vite remplacé les écrans par le jeu. Une partie, c’est court, concret et ça change l’ambiance. Nous avions besoin de nous retrouver, les jeux nous permettent ces petits moments précieux, de rire ou au moins d’amusement ensemble !". Même constat chez Julien et Sophie, parents de quatre enfants : "Avec peu de moments à deux, le jeu est devenu un moyen d’être ensemble, de prendre soin de notre couple, sans avoir besoin d’autre chose qu’un dé, des pions et un plateau de jeu !"

"Un moment où on ne parle pas des factures…"

Julien et Sophie ont fait du jeu un vrai pilier de leur équilibre. "Avec quatre enfants, on a peu de moments à deux. Alors on s’est dit : autant en faire quelque chose de fun. On a instauré une “soirée jeux du jeudi”. C’est simple, mais c’est à nous." Même leur entourage s’y est mis : "Nos amis trouvent ça bizarre, mais curieusement… beaucoup nous ont imités !"

Les jeux de société ont également gagné du terrain chez Olivia et Augustin, au fil des années. D’abord à travers les enfants : "On a commencé à jouer en famille quand Albane a eu sept ans. Très tôt, son petit frère, Antoine, a accroché à des jeux “pour grands”, comme Catane ou 7 Wonders." La passion se propage, le placard se remplit et les parties en famille se multiplient. Olivia et Augustin se mettent à chercher des jeux rien que pour eux : "Ce n’est pas juste une activité de plus, témoigne Augustin. C’est un moment où on ne parle pas des courses, des devoirs ou des factures. On se retrouve autour d'autres choses." À quel moment arrivent-ils à jouer ? "Nous nous couchons tôt donc la plupart du temps c’est le week-end, pendant la sieste de Zélie et le temps calme des aînés."

Du calme au rire, selon les besoins 

Leur jeu préféré ? "On revient toujours à Carcassonne, c’est notre incontournable", confie Sophie. Il y a juste ce qu’il faut de stratégie pour se piquer gentiment… et de calme pour discuter en jouant." Le Scrabble reste numéro un pour Olivia et Augustin : "Une valeur sûre, calme, simple. On parle, ou pas. Parfois, on reste chacun dans ses pensées. C’est reposant." Quand ils veulent plus de tension, ils sortent 7 Wonders Duel. "Là, on se piège, on renverse la partie à la dernière seconde. On se taquine, on fait semblant d’en vouloir à l’autre. C’est tout ce qu’il vaut mieux faire dans un jeu que dans la vraie vie", dit Augustin en riant. Camille aussi adore cette légèreté : "Ça permet de se chamailler sans enjeu. Juste pour rire." Avec son mari Thomas, ils remarquent que ces temps de jeux, qu’ils prennent depuis peu de temps, permettent d’observer l’autre autrement. Ainsi Camille explique qu’elle a pu découvrir "la logique de Thomas, son intuition, mais aussi son côté très mauvais perdant !", s’amuse-t-elle. "On retrouve un peu d’insouciance, on sort de notre rôle de parents… J’adore la complicité que l’on partage quand on joue et la légèreté du moment", reconnaît la jeune mère de famille.

Le jeu ne résout pas les désaccords ni les chaussettes qui traînent. Mais il offre un espace différent : un terrain neutre, où le couple redevient deux adultes capables de s’amuser ensemble. Pas besoin d’être doués ni passionnés : il suffit d’une boîte, d’un peu de temps… et d’envie. "Ce n’est pas grand-chose, une partie", conclut Augustin. "Mais ça fait du bien. Et dans certaines périodes, c’est déjà énorme."

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